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    Bandundu : 38 morts parmi les détenus de la prison centrale depuis janvier dernier

    Au moins 38 détenus de la prison centrale du cinquantenaire de Bandundu sont morts, depuis janvier dernier, de diverses maladies.

    Selon la société civile locale, les mauvaises conditions carcérales sont à la base de cette situation.

    Elle tire ainsi la sonnette d’alarme tout en s’indignant de la surpopulation des détenus dans cette prison centrale.

    Les infortunés sont en majorité des insurgés qui avaient été arrêtés dans les territoires de Kwamouth (Maï-Ndombe) et Bagata (Kwilu).

    Pour Dieudonné Nzimbu, membre de la société civile locale, la solution passe par le désengorgement de cette maison carcérale et qu'une prise en charge sanitaire et alimentaire adéquate des detenus.

    « Il y a un surpeuplement causé par les assaillants de Kwamouth venus en nombre important. La capacité de prise en charge de la prison est de 250 prisonniers, et aujourd’hui nous sommes à 456 », a-t-il déclaré, indiquant que la prise en charge pose problème, sur le plan nutritionnel, sur le plan hygiénique.

    Par ailleurs, Dieudonné Nzimbu, salue l’esprit managérial du nouveau comité de gestion de la prison centrale de Bandundu qui, dit-il, a aussi initié le suivi sanitaire au sein de la prison afin

    D’essayer tant soit peu de faire des tests de différentes maladies au sein de cet établissement pénitentiaire.

    Cependant, il lance un cri d'alarme à l'exécutif national pour que vite soient trouvées des solutions idoines.

    « Si non, il y a péril en demeure, il faudra que l’Etat congolais vienne en rescousse à la prison centrale du Cinquantenaire de Bandundu sinon on risque de perdre la population carcérale », a-t-il interpellé.

    Source : radiookapi.net

     


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  • Un motard se ravitaille auprès d’un vendeur ambulant du carburant, communément appelé «Kadaffi», sur le boulevard Nyamwisi de Beni

     

     

    Sud-Kivu : hausse de prix du carburant à Shabunda

    Un litre d’essence se négocie, depuis quelques jours, à 7 000 francs congolais* au lieu de 6 000 francs congolais comme d’habitude, à Shabunda-centre (Sud-Kivu).

    Alors qu’à Lulingu, a environ 100 KM, de Shabunda-centre, le litre d’essence se vend à 20 000 francs congolais, soit 10 USD**

    La société civile locale explique cette montée des prix par l’absence de routes dont la plupart sont dans un état de délabrement avancé, ce qui rend le territoire, complètement enclavé. L’approvisionnement en carburant se fait par motos et vélos à partir de la province voisine du Maniema.

    Une autre cause de cette montée du prix du carburant serait selon nos sources, le refus des compagnies d’aviation de transporter du carburant de Bukavu à Shabunda.

    D’où cet appel de la société civile aux autorités nationales et provinciales de songer à relier Shabunda à Bukavu par route, ne serait-ce qu’une route en terre battue.

    La société civile de Shabunda lance un cri d’alarme et demande aux autorités de s’impliquer afin de trouver une solution palliative à cette situation.

    Selon des sources sur place, cette hausse de prix de carburant influe déjà sur le prix de la course à moto entre Lulingu et Tchonka, une distance de 8 kilomètres qui se négocie à 10 000 francs congolais.

    Nos sources ajoutent que cette montée vertigineuse du prix du carburant perturbe les échanges économiques et il y a risque que les prix des produits de première nécessité puissent prendre réellement de l’ascenseur dans cette contrée.

     Source : radiookapi.net

     

    *1franc congolais=0,00046 euros

    **1 usd=0,93 euro 

     


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  • KIDNAPPES

     

     

     C’est la première fois qu’on enlève des chimpanzés » : des kidnappeurs demandent une « rançon colossale » pour trois bébés primates en RDC

    Les trois primates ont été kidnappés début septembre dans un sanctuaire animalier de Lubumbashi, dans le sud d’un pays où la présence de groupes armés menace l’espèce.

    Perdus, apeurés et entourés de déchets : c’est ainsi qu’apparaissent Monga, César et Hussein dans une vidéo mise en ligne sur Twitter, dimanche 25 septembre. Une preuve de vie diffusée par leurs ravisseurs. Les trois bébés chimpanzés ont été kidnappés par des inconnus dans la nuit du 9 septembre dans un sanctuaire animalier de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga, dans le sud-est de la République démocratique du Congo (RDC).

    « Les malfaiteurs ont tout de suite envoyé une note vocale pour menacer notre famille et demander une rançon colossale à six chiffres », raconte Franck Chantereau, le fondateur de ce centre qui a recueilli une soixantaine de primates depuis sa fondation il y a seize ans. Outre Monga, César et Hussein, Franck Chantereau avait sauvé deux autres chimpanzés depuis le début de l’année qu’il a retrouvés cachés dans la cuisine après le kidnapping. L’identité des ravisseurs est inconnue. Les cadenas n’ont pas été forcés lors de l’enlèvement, posant des questions sur la complicité de personnes collaborant avec le centre.

    Nommé JACK (Jeunes animaux confisqués au Katanga), le sanctuaire a déjà été la cible de plusieurs attaques. Les locaux ont été incendiés à deux reprises, en 2006 et 2015. « Quand on lutte contre le braconnage, on dérange un réseau mafieux très organisé », précise le Lyonnais, installé en RDC depuis 1994.

    Souvent chassés et tués pour leur viande, quelque 2 000 chimpanzés sont aussi victimes chaque année du commerce international illégal selon le Jane Goodall Institute, une organisation de protection de la vie sauvage basée aux Etats-Unis. Ces animaux, souvent originaires de pays d’Afrique de l’Ouest ou centrale dont la RDC, sont envoyés vers le Moyen-Orient et la Chine, en passant par Le Caire, véritable plaque tournante du trafic. Sur le marché noir, les bébés chimpanzés sont des animaux de compagnie prisés – bien qu’illicites – et peuvent être vendus pour plusieurs dizaines de milliers d’euros.

    Une situation sécuritaire très instable

    « Mais c’est la première fois qu’on les enlève contre rançon », s’inquiète Franck Chantereau. Les kidnappings ciblant des êtres humains sont en revanche fréquemment pratiqués en RDC par les groupes armés comme moyen de financement, notamment dans l’est du pays. Entre mars 2017 et mars 2020, au moins 170 personnes ont été prises en otage à proximité du parc national des Virunga (est), selon Human Rights Watch.

    Les membres des nombreuses milices ou de groupes armés opérant dans le pays, souvent réfugiés dans les forêts congolaises, alimentent également le trafic de bois qui accélère la déforestation et réduit l’habitat naturel des chimpanzés. Leur présence complique la réintroduction dans son milieu de cette espèce en danger d’extinction. « La situation sécuritaire est tellement instable que depuis l’ouverture de notre structure en 2002, aucun chimpanzé n’a pu retourner vivre dans les parcs nationaux », déplore ainsi Sylvestre Lubaku, l’un des responsables du centre de réhabilitation de primates de Lwiro (CRPL), basé dans la province du Sud-Kivu.

    La population de singes a considérablement baissé ces dernières décennies en RDC, l’une des principales réserves mondiales de primates, comme à l’échelle de la planète. Il resterait entre 171 000 et 300 000 chimpanzés dans le monde aujourd’hui contre 2 millions au début du XXsiècle, selon le WWF.

    Source :lemonde  

     ( ci dessous vidéo des kidnappeurs)

     

     

     

     

     


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  • VARIOLE DU SINGE

     

    Sankuru : environ 465 cas de Monkeypox enregistrés en 5 mois

     

     

     

    Neuf décès ont été enregistrés, depuis janvier dernier, sur environ 465 cas de Monkeypox, au Sankuru. Le chef de division provinciale de la santé au Sankuru, Dr Aimé Alengo, a indiqué que 119 cas de Monkeypox étaient, depuis une semaine, pris en charge dans les hôpitaux de cinq zones de santé touchées par cette épidémie. 

     

    Dr Aimé Alengo attribue la persistance de cette maladie à la consommation des cadavres des singes et des rongeurs. 

     

    Il a ainsi invité à tous ceux qui présentent des symptômes tels que la fièvre, les ganglions, les irruptions cutanées au niveau des visages à se présenter à un centre de santé et à s’isoler pour prévenir les membres de la communauté. 

     

    Il a précisé que quatre zones de santé constituaient l’épicentre de Monkeypox, à savoir : Bena Dible, Kole, Thudi Loto-Lomela et Katakokombe. 

     

    « Les zones de santé citées sont celles où la chasse est l’activité principale. Les habitants entrent dans la forêt, ramassent les cadavres des singes, des chauves-souris, des rongeurs. Ces cadavres sont des réservoirs de Monkeypox », a expliqué le médecin. 

     

    Autrement appelée « variole du singe », l’épidémie de Monkeypox est principalement présente en Afrique du Centre et de l’Ouest. 

     

    Source :radiookapi.net 

     

     

     

     


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    Sud-Kivu : naissance d’un bébé gorille dans le Parc national de Kahuzi-Biega

    Un nouveau bébé gorille est né vendredi 7 janvier dans le Parc nationale de Kahizi-Biega (PNKB) dans la province du Sud-Kivu. Une naissance de l’accouplement de la femelle Mugoli et du mâle Nabirembo. Une cérémonie sera organisée prochainement pour donner le nom à ce nouveau-né.

    Selon le Directeur du PNKB, Dedieu Bia’Ombe, le nombre de gorilles du PNKB passe à 174 espèces.

    Pour lui, les naissances des bébés gorilles restent donc un signe d’espoir pour cette réserve naturelle qui accueille les touristes en provenance de 4 coins du monde pour venir visiter cette espèce rare.

    Les ressources de cette réserve mondiale sont convoitées par les groupes armés qui y pratiquent le braconnage et exploitent le bois et les matières précieuses, déplore Dedieu Bia’Ombe.

    Source : radiookapi.net

     

     


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