• Choléra à Lubumbashi

    Choléra à Lubumbashi : le ministre provincial de la santé invite la population au respect des règles d’hygiène

     

    Le ministre provincial de la santé du Haut-Katanga  appelle toute la population de la ville de Lubumbashi d’observer les règles d’hygiène pour éviter la propagation du choléra. Cette maladie dite des mains sales sévit dans plusieurs zones de santé de la villfrede cuprifère, depuis deux mois.  Elle a causé la mort d’une dizaine des personnes.

    Les zones les plus touchées par cette épidémie sont Katuba et Kisanga.

    Jusque  mercredi 3 mai, ce sont 329 cas qui ont été notifiés depuis la résurgence de cette épidémie il y a deux mois. Parmi ces malades  onze ont déjà perdu la vie.  Sept d’entre eux sont décédés à domicile et les quatre autres l’ont été à l’hôpital.

    Pour faire face à cette épidémie un centre de traitement de cholera est  ouvert dans la commune  de Kenya. Mercredi 3 mai, 16 personnes étaient encore en traitement dans ce centre lorsque le ministre provincial de la santé y a effectué une visite.

    Parmi elles, six enfants dont trois issues d’une même famille. 

    La prise en charge de tous les malades se fait gratuitement et sans problème car le centre dispose de tous les intrants. 

    Pour éviter toute propagation de cette épidémie le ministre provincial de la santé, Joseph Sambi Bulanda demande à la population « d’observer les mesures d’hygiène en rendant notre environnement propre, bouillir l’eau et les aliments, éviter de manger les aliments dont on ne maitrise pas l’origine ».

    Joseph Sambi Bulanda rappelle aussi les symptômes de la maladie :

    « Une fois on a le vomissement et la diarrhée de quelque  nature que ce soit, de se rendre d’abord à l’hôpital pour que le service de santé puisse dire s’il s’agit de cholera ou pas. Une fois les caractéristiques du choléra sont soupçonnées le CTC (Centre de Traitement de Cholera) de Kenya est le seul qui prend en charge tous les cas de choléra ».

    Source : radiookapi.net:

     

     


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  • si vous êtes  malade pas de problèmes

     

    solution 1 pour les cas bénins :

     

    la santé c'est important...

     

    solution 2 pour les cas difficiles

     

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    Enfin pour les problèmes dentaires:

     

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  • la santé c'est important.....

     

    sans commentaires!!!!


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    Maniema : l’épidémie de Monkey Pox s’étend à 3 autres zones de santé

     

    Trois nouvelles zones de santé de la province de Maniema sont frappées par l'épidémie de Monkey Pox.  Le ministre provincial de la santé, Dr KIBUNGI MUTANGA Junior l’a indiqué, mardi 15 février, lors d'une interview accordée à Radio Okapi à Kindu.

     

    Il s'agit des zones de santé de Kibombo avec 4 cas notifiés, Kindu avec 7 cas et Obokote 6 cas.

     

    Rappelant que Monkey Pox est une maladie contagieuse, le ministre provincial de la santé a invité la population à pratiquer l'hygiène d'une manière générale.

     

    « Nous ne pouvons que demander à la population d'être vigilante, une fois que vous remarquez un phénomène de santé qui ne pas habituel, il faut se précipiter vite avec ce cas au centre de santé. Au cas où on suspecte le cas de Monkey Pox, il faut se séparer de notre frère, notre sœur parce que c'est une maladie contagieuse », a -t-il martelé.

     

    Le ministre provincial a aussi appelé le personnel soignant à la prudence et à se munir d’équipements de protection individuelle à chaque contact avec les malades. 

     

    Avant ces trois zones de santé, c’est celle de Tunda qui était affectée en premier. Dr KIBUNGI MUTANGA y note une baisse du nombre des malades :

     « La zone de santé de Tunda qui était la zone la plus frappée par cette épidémie, nous remarquons qu'il y a régression des cas à ce niveau. Pour le cumul dans la zone de santé de Tunda nous sommes à 290 cas et 27 décès ».

     Source : radiookapi.net

     

     

    LE MONKEYPOX

    Le monkeypox est une maladie largement auto-limitante, c'est-à-dire une maladie qui se résout elle-même. Des éruptions cutanées vésiculaires généralisées, de la fièvre et un gonflement douloureux des mâchoires sont des symptômes caractéristiques associés à une infection. Bien qu'il n'y ait pas de médicament spécifique pour traiter la maladie, lorsque des soins de soutien intensifs sont fournis, pratiquement tous les patients se rétablissent complètement, comme nous l'avons vu avec la flambée actuelle.

    Le virus monkeypox est un membre du genre Orthopoxvirus dans la famille des Poxviridae. Les singes ne sont pas les réservoirs du virus. Les principaux réservoirs suspects sont des rongeurs, comme les écureuils (Funisciurus sp. un rongeur arboricole), et des rongeurs terrestres (genres Cricetomys et Graphiurus).

    L'infection résulte d'un contact direct avec le sang, les fluides corporels, ou des éruptions cutanées d'animaux infectés (manipulation de macaques infectés, ou de rongeurs).

    La transmission secondaire d'humain à humain, résulte d'un contact étroit avec les excrétions des voies respiratoires infectées, avec les lésions de la peau d'une personne infectée ou avec des objets contaminés récemment.

    Après une période d'incubation de 6 à 16 jours, la période de l'invasion (0-5 jours), est caractérisée par de la fièvre, des maux de tête intenses, une lymphadénopathie (gonflement des ganglions lymphatiques), des douleurs musculaires. Puis survient une éruption cutanée sur le visage (dans 95% des cas), sur les paumes des mains et la plante des pieds (75%) et presque simultanément sur le corps. L'éruption se manifeste par des maculopapules (lésions avec un fond plat), puis des vésicules (petites cloques remplies de liquide), et des pustules, suivies par des croûtes. Les symptômes de la variole du singe durent habituellement de 14 à 21 jours.

    Le virus est transmis par un animal infecté ou par contacts avec des éruptions cutanées, du sang ou les fluides corporels de l'animal. Le virus peut aussi être transmis personne à personne par contact et le contact respiratoire ou direct avec la literie ou les vêtements contaminés.

    Il n'y a pas de traitement spécifique pour monkeypox.

    Risque pour les voyageurs

    Les voyageurs qui se rendent dans des pays d'Afrique centrale et occidentale qui signalent des cas doivent être conscients du risque d'infection. Cependant, très peu de visiteurs en Afrique seraient atteints du Monkeypox et le risque encouru par la grande majorité des voyageurs est faible. Le principal risque concerne les résidents à long terme des zones touchées.

    Les voyageurs des pays d'Afrique Centrale ou occidentale sont invités à :

    Éviter tout contact avec les singes et les rongeurs :

    Éviter de consommer de la viande insuffisamment cuite provenant de ces sources ou de toute autre source ;

    Porter des vêtements de protection, y compris des gants, s'il est impliqué dans l'abattage ou le soin des animaux dans les pays touchés ;

    Respecter une hygiène méticuleuse des mains (y compris des gants) s'il visite ou prend soin d'amis et de sa famille malades dans les pays touchés ;

    Consulter un médecin en cas de fièvre ou d'éruption cutanée pendant ou après le voyage dans les pays touchés.

    Source : Outbreak News Today.

     

     

     


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  • cité de Panzi dans la province de Kwango

     

    « La maladie Konzo est un fléau dans la province du Kwango », alerte le Dr Apollinaire Yumba

     

    « La maladie Konzo est un fléau dans la province du Kwango », a alerté samedi 7 septembre le médecin chef de zone de santé de Panzi, dans le territoire de Kasongo Lunda (Kwango), le docteur Apollinaire Yumba.

    Il appelle les autorités nationales et les partenaires internationaux à multiplier les stratégies d’intervention pour éradiquer cette maladie.

    « Le sexe féminin est le plus touché avec 53,8% des cas enregistrés, et le sexe masculin avec 46, 2%. De la première semaine épidémiologique jusqu’à la 36e semaine de 2019, la zone de santé a notifié 147 cas de la maladie, dont 80 cas de sexe féminin et 67 cas de sexe masculin », rapporte Apollinaire Yumba.

    La maladie Konzo touche les nerfs de l’individu et provoque principalement la paralysie de ses membres inférieurs. Le sujet atteint a les membres déformés et éprouve des difficultés pour marcher.  Elle est apparue depuis plusieurs décennies au Kwango. Elle connait une recrudescence, à ce jour, à cause de la malnutrition chronique dans cette province.

    Selon des sources médicales, la maladie Konzo est liée à la consommation permanente du manioc amer contenant du cyanure.Ces maniocs sont très répandus dans la région.

     Source : radiookapi.net

     

    enfants souffrant de la maladie Konzo à Panzi

     

    Konzo

     

    Le Konzo est une maladie (paralysie, épidermique) d'origine alimentaire, qui touche des zones rurales pauvres d'Afrique tropicale ou équatoriale.

    Le mot « konzo » dérive d'une expression africaine de la langue yaka du sud-ouest de la république démocratique du Congo qui signifie « jambes liées »

    Cette maladie ressurgit périodiquement en période de famine, de sécheresse, de conflits et/ou dans des zones de grande pauvreté quand des personnes sont obligées durant plusieurs semaines de consommer du manioc amer (Manihot esculenta) mal préparé. Ce tubercule natif d'Amazonie est aujourd'hui cultivé dans une grande partie des zones tropicales du monde. Ce manioc, qui supporte bien les sécheresses et sols très pauvres et/ou acides est devenu la troisième source alimentaire en Afrique tropicale, après le riz et le maïs. Mais il contient un précurseur du cyanure, qui ne peut être éliminée que par une préparation longue et nécessitant une certaine quantité d'eau.

    Le régime nutritionnel est amélioré quand, en plus des racines tubérisées riches en féculent, on consomme les feuilles de la plante, riches en protéines et en certaines vitamines

    Le konzo a d'abord été décrit4 en 1938 par Giovanni Trolli, qui a compilé les observations de huit médecins travaillant dans la région de Kwango du Congo belge (maintenant République démocratique du Congo).

    Des foyers de Konzo a été décrits ou signalés (souvent principalement chez des enfants et des femmes) en zone rurale pauvre au Congo, au Mozambique (où la maladie est plus connue sous le nom de mantakassa6), en Tanzanie, en république centrafricaine, au Cameroun et en Angola.

    Le premier cas africain scientifiquement signalé s'est déclaré dans la province de Bandundu en république démocratique du Congo en 1936-1937. Le second l'a été dans la province de Nampula dans le nord du Mozambique en 1981. Dans chacun de ces foyers plus de 1000 personnes étaient affectées, et des groupes familiaux étaient fréquents.

     

    Les épidémies apparaissent généralement en saison sèche dans les familles vivant dans la pauvreté absolue, qui n'ont plus pour manger, durant des semaines voire des mois, que du manioc amer mal préparé. Des épidémies plus modestes et des cas sporadiques ont aussi été signalés dans tous les pays précédemment cités.

     

    Symptômes

    Le début de la paralysie (paraparésie spastique) est brutal, symétrique et affecte les jambes plus que les bras.

    L'invalidité qui en résulte est permanente mais ne progresse pas.

    Typiquement, le patient peut se tenir debout et marcher sur la pointe des pieds avec les jambes rigides et souvent avec un clonus au niveau de la cheville.

    Les patients éprouvent généralement d'abord une faiblesse généralisée durant les premiers jours, puis ils sont alités quelques jours à quelques semaines avant d'essayer de marcher.

    La vision est occasionnellement floue. Parfois le patient éprouve aussi des difficultés à parler (typiquement durant le premier mois, sauf chez les patients gravement atteints).

    La spasticité apparait dès le premier jour, sans phase initiale de flaccidité.

    Après des premières semaines d'amélioration fonctionnelle, la paraparésie spastique reste stable durant tout le reste de la vie.

    Certains patients peuvent souffrir d'un épisode aggravant brutal de la paraparésie spastique, aux conséquences permanentes. Ces épisodes semblent identiques à l'apparition initiale et peuvent donc être interprétés comme un second début.

    Gravité

    La sévérité du konzo varie ; les cas vont d'une légère hyperréflexie au niveau des membres inférieurs à un handicap grave, le malade étant alité avec une paraparésie spastique, une faiblesse généralisée au niveau du tronc et des bras, des mouvements oculaires anormaux, et parfois une incapacité à parler et à voir.

    Si la sévérité varie d'un patient à l'autre, les neurones moteurs supérieurs les plus longs sont toujours plus touchés que les plus courts. Ainsi, un patient konzo avec troubles de la parole présentera également toujours des symptômes graves dans les jambes et les bras.

    En fonction de sa gravité, le konzo est divisé en trois catégories :

    Doux quand les individus sont capables de marcher sans soutien,

    Modérée quand les individus ont besoin d'une ou deux béquilles, canes ou bâtons pour marcher,

    Sévère quand la personne affectée est incapable de marcher sans aide.

     

    Traitement et pronostic

    Bien qu'aucun traitement n'ait à ce jour été découvert, il a été démontré que les victimes du konzo bénéficient beaucoup d'une aide à la réadaptation et à l'utilisation d'aides à la marche adéquates.

    En République centrafricaine, des enfants ont été opérés de manière à allonger leur tendon d'Achille. Ceci a amélioré la position du pied, mais avec des conséquences à long terme encore incertaines.

    Prévention

    Le konzo peut être prévenu par une amélioration du niveau de vie et de la culture, un meilleur accès à l'eau. La « méthode de mouillage » permet d'éliminer une grande partie des cyanogènes résiduels de la farine de manioc : La farine de manioc est placée dans un bol et le niveau indiqué à l'intérieur du bol. De l'eau est ajoutée en mélangeant jusqu'à ce que la hauteur de la farine humide arrive à la marque. La farine humide est placée en couche mince sur un tapis pendant 2 heures au soleil ou 5 heures à l'ombre pour permettre l'échappement du cyanure d'hydrogène produit par la dégradation de la linamarine (par l'enzyme linamarase. La farine humide peut ensuite être cuite dans de l'eau bouillante de façon traditionnelle pour produire une sorte de porridge épais dit « foufou » ou « ugali », pouvant être parfumé de diverses façons (avec une sauce par exemple).

    La méthode de mouillage est généralement bien acceptée par les femmes des communautés rurales car elle nécessite peu de travail et aucun équipement supplémentaire, et parce qu'elle produit du foufou non-amer (c'est la linamarine qui donne le goût amer du manioc non préparé).

    En 2010, la méthode de mouillage a été enseignée aux femmes du village de Kay Kalenge, zone sanitaire de Popokabaka, dans la province de Bandundu (RDC), où il y avait 34 cas déclarés de konzo. Durant cette expérimentation, aucun nouveau cas de konzo est apparu. Et le taux de thiocyanate urinaire des écoliers est tombé à des niveaux sûrs.

    Source :wikipedia

     


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