• RDC DÉBROUILLE!!!

    Raccordements frauduleux  dans la commune de Kisensu à Kinshasa.

     

    Kwilu : le directeur de la SNEL dénonce des raccordements anarchiques

     

    le directeur provincial de la Société nationale d’électricité (SNEL) dans la province du Kwilu Prospère Bakuku dénonce les raccordements anarchiques à Bendela et à Dima Lumbu, deux villages environnant la ville de Bandundu.

    Pour Prospère Bakuku, 120 clients seulement étaient raccordés en électricité dans chacun de ces villages, mais à ce jour l’on constate le raccordement de la quasi-totalité des maisons, à l’insu de la SNEL.

    Il demande à ces populations de toujours recourir à la SNEL, parce que, rappelle-t-il, ’électricité ne doit pas être manipulée par n’importe qui.

    « On avait installé des compteurs à prépaiement chez un certain nombre des clients si je ne me trompe pas c’était 120 pour Bendela et 120 pour Dima, ce sont ces clients-là qui étaient raccordés. Et nous avons constaté malheureusement il y a encore d’autres installations. La manipulation de l’électricité n’est pas donnée à tout le monde. Il faut qu’il y ait des techniciens. Ils ont tout intérêt à recourir à la SNEL s’ils ont besoin d’être alimentés », conseille Prospère Bakuku.l

    Source :radiookapi

     

    RDC DÉBROUILLE!!!

    Raccordement anarchique de l’électricité(SNEL) le long du camp Kokolo à Kinshasa

     


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  • KINSHASA:DEBROUILLE TOUJOURS!

     

    Métier de cireur, un gagne-pain comme tout autre

     

    Autant toute personne vaque librement à ses occupations, autant le cireur se réveille pour se diriger vers son centre d’activités. Un métier pratiqué souvent par des jeunes gens dont l’âge varie entre 11 et 30 ans. Tous ont presque des ambitions identiques à savoir gagner le pain quotidien. Les cireurs investissent coins et recoins de la capitale.

    «C’est un métier comme les autres, les revenus ne sont pas du tout consistants mais la vérité est qu’on s’en sert pour subvenir aux frais de scolarité des enfants et à la survie de ma famille », a affirmé un jeune cireur Alain Mbayeke. Avant de soutenir : « je suis marié et père de trois enfants et ma tâche primordiale est celle de répondre aux besoins de ma famille grâce à mon métier ».

    Ils se déploient tôt le matin dans le centre-ville. « Je quitte la commune de Ngaliema tous les jours pour me rendre à la Gombe afin d’y exercer mon travail quotidien», a affirmé ce jeune homme.

    Un autre cireur âgé de 18 ans, orphelin, n’a pas hésité à son tour d’affirmer : « ce gagne-pain m’aide à trouver de quoi se vêtir et se nourrir,... une boite de cirage revient à 500Fc alors qu’une paire de chaussure à cirer revient à 300 Fc.

    Pour celui qui travaille de 7h00 à 18h00, il a la chance de cirer plus ou moins 30 paires de chaussures», a renchéri cet adolescent.

    Cette activité n’est pas de tout repos.

    Presque au quotidien, les policiers ne cessent de les pourchasser au motif qu’ils salissent la ville. Ce qui est vu comme une tracasserie qui froisse les espoirs d’une catégorie de citoyens en quête du pain quotidien. Nombreux de jeunes désœuvrés font du métier de cireur un rempart de dernier ressort. Faute de mieux.

    Source : 7sur7.cd

     


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  • cimetière de Kinsuka

     

    RDC: viens chez moi, j'habite dans un cimetière

     

    Des tombes, des bananiers et des maisons: des dizaines de familles vivent illégalement, parfois depuis de longues années, dans le cimetière de Kinsuka, dans le sud de Kinshasa, côtoyant les morts et s'exposant à des risques sanitaires.
    A deux pas d'une sépulture en parfait état, Emile, 19 ans, creuse à grands coups de pelles les fondations de la future maison de son grand frère. Il se souvient qu'au premier coup de pioche, il n'était pas très à l'aise. "On avait peur de tomber sur des os. Mais maintenant, ça va."


    Malgré les immenses richesses naturelles de la RDC, deux tiers des 68 millions d'habitants sont très pauvres.
    Faute de moyens ou d'espace pour se loger convenablement, des dizaines de familles disent s'être résolues à bâtir illégalement des maisons en terre, en briques ou en tôle dans cet étrange voisinage, détruisant parfois des tombes.
    Une dégradation qui peut coûter de un à six mois de prison, alors que l'occupation sans titre d'un terrain est passible d'un mois à un an de détention, selon le code pénal.
    Le cimetière de Kinsuka, construit en 1978, abrite les dépouilles de personnalités, comme le père de la Première dame de la République démocratique du Congo, Olive Lembe Kabila, explique Jean-Pierre, percepteur adjoint des taxes d'enterrement.
    Mais de larges étendues sont colonisées par les vivants, et, au milieu des bananiers et des détritus semés par endroits, mangés par des herbes folles, seuls de rares vestiges de tombes rappellent le cimetière.
    La vie semble presque normale. Les ruelles terreuses sont bordées d'étals de bois présentant aliments et biens de première nécessité. Munies de seaux, des femmes puisent de l'eau ou vont en chercher à la pompe.
    Une école protestante privée a même ouvert dans le cimetière il y a trois ans. Dans une cour, des enfants jouent au football dans le traditionnel uniforme d'école bleu et blanc. "Elle compte aujourd'hui environ 150 enfants. Les parents paient 78.000 francs congolais (environ 80 dollars) par an, contre 300 ou 400 dollars ailleurs", résume le directeur.
    En RDC, d'autres cimetières abritent des civils - et même des policiers et militaires - qui affirment n'avoir pas les moyens de vivre ailleurs.
    - "Peur de dormir près des tombes" -
    Thérèse, une veuve de 57 ans, qui habite au cimetière de Kinsuka depuis cinq ans, avait acheté quatre terrains "à un chef coutumier" grâce à l'aide de ses enfants. "Ils ont coûté entre 2.500 et 4.000 dollars chacun (1.800 à 2.950 euros)", raconte cette commerçante. Dans son deux-pièces, la chambre a une moustiquaire, mais pas de matelas.
    "En novembre, les policiers sont venus détruire les maisons, ils m'ont pris des affaires. Ils ont cassé, sans offrir une solution à la place. J'ai reconstruit ma maison, mais je n'ai pas eu le courage de reconstruire sur mes autres terrains", explique-t-elle.
    "Ça fait peur de dormir près des tombes... Mais on n'avait plus de maison", confie Bibiche, 23 ans, qui vit depuis deux ans à Kinsuka. "Le cimetière, ce n'est pas bien, on n'a pas de courant".
    D'autres disent avoir de la lumière et payer une "facture" à la Société nationale d'électricité (Snel).
    - "Ça sent le cadavre" -
    Pour Pius Ngoie, conseiller au ministère de l'Urbanisme, l'installation sauvage" dans les cimetières est la faute de "fonctionnaires de l'Etat (...) tout à fait irresponsables" qui vendent des parcelles "de façon frauduleuse".
    Et dangereuse: il faut cinquante ans après le dernier enterrement pour que le cimetière soit considéré comme désaffecté.
    "Parfois, les gens voient des sources d'eau, mais quand vous sentez, ça sent le cadavre", commente le Dr Benjamin Mavard Kwengani, directeur de l'hygiène au ministère de la Santé.
    "Nous n'avons aucune étude, mais il survient des phénomènes anormaux dans les communautés: des diarrhées et des malformations que l'on ne sait pas expliquer"
    Le modeste centre de santé dit de "médecine naturelle" du cimetière n'a pas constaté de problème.
    Mais pour Peter, un maçon dont le père et le grand-père sont enterrés à Kinsuka, tout cela risque de mal finir. "Un jour, un tracteur (de l'Etat) va venir arracher leurs maisons, et ils vont tout perdre."
    L'histoire lui a donné raison: quelques jours plus tard, des militaires sont venus détruire certaines des maisons construites sur les vestiges des demeures de défunts. Certains habitants sont partis, d'autres sont restés.
    Source AFP

     


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    Hospitalisé après avoir mangé un chat




    Comme de coutume, Laurent raffole de la viande de chat dont il ne cesse de vanter la tendresse et la qualité exquise si c’est bien préparé. Pour ce faire, quand il en attrape un, c’est à lui-même de le nettoyer et le cuire par un procédé dont il garde le secret. Mais le mercredi 12 septembre, après avoir bien mangé sa viande préférée, il a senti un malaise.

    Une heure après, il a perdu l’usage habituel de ses pieds. Après avoir alerté les membres de sa famille, il fut transporté d’urgence à l’hôpital de Kintambo où il a perdu l’usage de sa voix. Ayant reçu les premiers soins pour lutter contre l’intoxication dont il était l’objet, le médecin lui a demandé de tout faire pour aller poursuivre les soins appropriés à l’étranger. Un véritable casse-tête pour Laurent qui n’a pas de moyens et dont la famille est très pauvre.

    En attendant, toute la famille s’en remet à la prière, dans l'attente d'un éventuel miracle.



    Source : mediacongo.net


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