• FAUNE CONGOLAISE

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    BONOBOS 

    GRAND KOUDOU

    GORILLE DE GRAUER

    IMPALA

    LESULA

    OKAPI

    SANCTUAIRE DES BONOBOS

  • GORILLE DE GRAUER

     

    Nord-Kivu : une nouvelle réserve des gorilles de grauer à Walikale

     

    Le territoire de Walikale a désormais une nouvelle réserve, de conservation des Gorilles de grauer, d’une superficie de plus de 2300 kilomètres carrés, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Walikale-Centre. Il s’agit de « Nkuba conservation Area » (NCA). Une deuxième réunion d’évaluation de la conservation de cette nouvelle réserve s’est clôturée samedi 12 février à Nkuba. 

    L’Aire de conservation de Nkuba (NCA) couvre une zone située à cheval entre le territoire de Walikale et une partie de la province du Maniema.  

    Initiée par l’ONG Dian Fossey Gorilla Funds International, la réunion tenue de jeudi à samedi à Nkuba, a réuni les représentants des clans des propriétaires des forêts, qui composent cette réserve, les autorités locales et autres partenaires, dont l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN).  

    Le directeur Pays de cette ONG de conservation, Urbain Ngobobo, dit se réjouir des résultats atteints à ce jour : 

    « Nous étions d'abord focalisés sur les gorilles. Là, on a commencé seulement avec trois familles dans une superficie de 700 kilomètres carrés. Maintenant, nous sommes sur une superficie de 2379 kilomètres carrés. Nous avons aussi le programme qui s'occupe d'autres aspects de la biodiversité mais aussi l'éducation ». 

    Le chef du groupement des Babongena dans la province du Maniema, Alafu Sabiti, s’est dit aussi satisfait de l’accompagnement de Dian Fossey dans la préservation des leurs forêts… 

    La réserve « Nkuba conservation Area » vient renforcer la conservation de l’unique population des gorilles de grauer au monde, dont l’unique habitat est situé entre les parcs nationaux de Kahuzi Biega, Maiko et Tayna. 

    Source :radiookapi.net

     

    GORILLE DE GRAUER

     

    GORILLE DE GRAUER

     

    Le gorille de Grauer se distingue des autres sous-espèces de gorilles par son physique trapu, sa grande taille, ses grandes mains et son nez légèrement plus court. C’est en effet le plus grand de tous les gorilles. Un mâle adulte peut mesurer jusqu’à 1,83 m et peser 227 kg.

    Sa tête est également plus allongée et son poil moins long et touffu que celui des gorilles des montagnes.

     Régime alimentaire

    Malgré leur gabarit impressionnant, les gorilles sont principalement végétariens.

    Habitat

    . Cette espèce est endémique de la République Démocratique du Congo (RDC), et plus précisément des forêts du rift albertin, en Afrique de l’Est.

     Une grande partie de la population sauvage du gorille de Grauer  vit dans le parc national de Kahuzi Biega, à l’Ouest du lac de Kivu en RDC. D’autres groupes ont aussi été identifiés dans le parc national de Maiko par exemple ou encore dans les monts Itombwe et la réserve de gorilles de Tayna.

    Menaces

    L’une des principales menaces qui a conduit au déclin du gorille de Grauer, c’est la chasse. Les adultes ont en effet été décimés pour ce que l’on appelle « la viande de brousse », c’est-à-dire pour être mangés

     Les gorilles mâles sont aussi convoités pour certaines parties de leur corps vendues comme des sortes de trophées (crâne, crocs, mains, os, etc.).

    Après avoir tué les adultes d’un groupe, les braconniers peuvent capturer les jeunes gorilles orphelins pour tenter de les vendre comme animaux de compagnie et gagner encore plus d’argent. Sauf que les petits non sevrés meurent généralement peu de temps après.

    Reproduction

     Les gorilles de Grauer vivent en groupes de 2 à 36 individus, organisés autour d’un mâle dos argenté. La structure sociale de ces groupes est similaire à celui d’un harem avec un mâle dominant accompagné de femelles et de leur progéniture.

    Lorsqu’ils atteignent la maturité sexuelle, mâles et femelles quittent le groupe pour en rejoindre un autre et fonder à leur tour une famille. Cela se produit généralement vers l’âge de 12 ans pour les mâles et 8 ans pour les femelles.

    La gestation dure huit mois et demi chez Gorilla beringei graueri. Les femelles donnent naissance à un seul petit qui ne sera sevré que vers l’âge de 3 ou 4 ans. Durant cette période, elles n’ont souvent pas d’autres petits.

    Source :especes-menacees.fr

     

     


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  • SANCTUAIRE DES BONOBOS

    Bonobos dans le sanctuaire « Lola ya Bonobo » à Kinshasa

     

    RDC : Judd Ashley appelle à protéger les bonobos pour avoir une société libérée de violences sexuelles

     

    L’actrice américaine, Judd Ashley s’engage à la protection des bonobos. Dans un point de presse organisé mercredi 12 janvier à Kinshasa, elle pense qu’en utilisant ces animaux comme notre modèle, et symbole, il est possible de « rêver d’une société égalitaire, d’une société libérée des violences sexuelles qui est notre réalité pour l’instant. »

    « C’est ce que le Congo peut donner au monde si nous sauvons les bonobos », a indiqué l’ambassadrice de bonne volonté pour l’UNFPA.

    Elle entend conscientiser les communautés congolaises pour préserver cette espèce uniquement présente en République démocratique du Congo.

    Judd Ashley a annoncé la descente en fin de cette semaine à Kolokopori dans la province de Tshuapa d'une mission des scientifiques américains pour des recherches plus approfondies sur les bonobos et leur habitat.

    Les Bonobos, soutient Judd Ashley, sont considérés comme un véritable espoir pour l’humanité. Ainsi face aux menaces qui pèsent sur leur habitat, la RDC doit prendre soin d’eux pour assurer leur survie.

    « Nous partageons avec eux plus de 98% de notre ADN. Ils sont en grand danger d’extinction, et il risque de rapidement de disparaitre. Je retourne dans la forêt cette semaine, où je vivrais la réalité des bonobos encore une fois. Vous le pouvez aussi, nous le pouvons tous. Ensemble, nous pouvons protéger les bonobos du Congo et partager leur chemin évolutif avec le monde », a déclaré Judd Ashley.

    Didier Mushete, Directeur général de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) salue et encourage de telles initiatives en faveur de la biodiversité congolaise.

    Par ailleurs le directeur général de l'ICCN précise que là où se rend cette mission scientifique est la région du monde où le stock de carbone est le plus important avec en surface des forêts, et en profondeur avec des tourbières.

    Source : radiookapi.net 

     

     

    SANCTUAIRE DES BONOBOS

    Lola ya Bonobo

     Lola ya bonobo, « le paradis des bonobos », est un sanctuaire créé par Claudine André dans le but de recueillir et de sauver des bébés bonobos victimes du braconnage, et, à terme, de les réintroduire dans une réserve naturelle. Il se situe sur la commune de Mont-Ngafula, au sud de Kinshasa, dans la vallée de la Lukaya, en République démocratique du Congo.

    Historique

    Lola ya bonobo fut fondé par Claudine André en 1994. Un petit bonobo, Mikeno, avait été déposé au jardin zoologique de Kinshasa où elle travaillait comme volontaire. Il avait vraisemblablement été amené à Kinshasa par des trafiquants et ses chances de survie étaient faibles. Elle s'employa cependant à le sauver, s'en occupant comme s'il s'agissait de son enfant. Rapidement, d'autres bonobos orphelins arrivèrent et, petit à petit, formèrent une petite communauté vivant sous sa protection.

    Après être passée notamment par l'école américaine de Kinshasa, cette communauté trouva territoire à son goût en 2002, au lieu-dit des ''petites chutes de la Lukaya''à quelques kilomètres de la banlieue sud de Kinshasa. Elle compte aujourd'hui une soixantaine de bonobos, protégés et chéris par trois « mamans de substitution » et toute une petite équipe de vétérinaires et de soigneurs.

     

     

     


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  • LESULA

     

    LESULA

     

    Le lesula (Cercopithecus lomamiensis) est une espèce de cercopithèque découverte en République démocratique du Congo en 2007 en territoire d’Opala, district de la Tshopo et dont l'existence a été confirmée en 2012. Son nom spécifique vient de la rivière Lomami, un affluent du Congo.

    Cette espèce de singe africain vit dans la forêt encore inexplorée d’environ 6.500 km², au centre de la RDC, affirment les biologistes.

    LESULA

    Avec une crinière de longs cheveux blonds et un visage nu, c’est son regard qui intrigue tant il semble humain. Les chercheurs l’ont décrit comme étant timide et calme. Il vit sur le sol et dans les arbres au sein de petits groupes allant jusqu’à 5 singes. Son régime alimentaire est essentiellement fait de fruits et de végétaux.

    le Lesula est menacé d’extinction, selon des scientifiques congolais.

    Selon les mêmes sources, ce singe est braconné à cause de sa viande qui serait tendre.

    L’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), de son côté, se propose de faire de cette race de singe une espèce emblématique de la RDC au même titre que le Bonobos.

    Sources :radiookapi,wikipedia,rtbf

     


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  • grand koudou

    Grand koudou

     

    Le grand koudou (Tragelaphus strepsiceros) est une espèce d’antilope appartenant à la famille des bovidés aisément identifiable grâce aux cornes en spirale du mâle.

    Le grand koudou est un grand ongulé dont la taille varie entre 1,85 et 2,45 m de long, de 1 à 1,60 m de haut pour un poids allant de 120 à 315 kg. Seul le mâle dispose d’une paire de cornes. Elles peuvent mesurer 1,80 m de long au maximum. 

    Distribution et habitat

    Cette espèce se rencontre en Afrique du Sud, en Angola, au Botswana, en Érythrée, en Éthiopie, au Kenya1, au Malawi, au Mozambique, en Namibie, en Ouganda, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, au Swaziland, en Tanzanie, au Tchad, en Zambie et au Zimbabwe. Elle est probablement éteinte à Djibouti et au Soudan et n'est plus présente en Somalie. Il s'agit d'une espèce essentiellement montagnarde, vivant en terrain accidenté et boisé, et qui préfère rester cachée et discrète dans son environnement.

    alimentation

    Le grand koudou est un mammifère herbivore dont le régime alimentaire se compose d’une gamme de feuillages, d’herbes, de vignes, de fruits et de fleurs.

    La période de reproduction du grand koudou se déroule à la fin de la saison des pluies. Entre février et mars, les femelles donnent naissance à un seul petit après une période de gestation comprise entre 215 et 245 jours. 

    Prédateurs

    Peu rapide à la course, les grands koudous sont assez faciles à capturer pour les lions, les hyènes, les léopards, les guépards et les lycaons, en particulier lorsqu'ils quittent les abris boisés et se retrouvent à découvert ou à proximité d'un point d'eau. Ils sont victimes des hommes, qui les chassent pour les cornes et la viande.

     

    grand koudou

     

    grand koudou

     

    grand koudou

     

    grand koudou

     

    grand koudou

     

     

     

     

     


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  • Okapi

     

    Okapi

           

     

    L’okapi (Okapia johnstoni) est une espèce de mammifères ruminants de la même famille que la girafe, venant des forêts équatoriales de l'Afrique centrale. Bien que connu par les Pygmées, il est « découvert » en 1901 par Sir Harry Johnston à qui il doit son nom.

    Cet animal dont l’allure étrange rappelle à la fois celle du zèbre et de la girafe vit exclusivement dans une petite région au nord-est de la République démocratique du Congo, la forêt tropicale de l’Ituri, où une réserve lui est spécialement dédiée. Son nom vernaculaire en lingala est mondonga.

    L’okapi mesure environ 1,80 m au garrot et pèse au maximum 200 à 230 kg.

    L’okapi se nourrit de feuilles, de divers végétaux différents (dont l’euphorbe, particulièrement toxique pour l’homme), de bourgeons, de branches tendres, de fruits, de champignons et de fougères.

    C’est un animal essentiellement nocturne dont le principal prédateur est le léopard. Ses oreilles très grandes lui permettent d'entendre le moindre bruit en cas d'attaque.

    Après une gestation de 15 mois environ, La femelle  donne naissance à un petit d’environ 75 cm au garrot et pesant environ 20 kg.

    L’okapi figure sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN. En effet, son habitat est de plus en plus restreint. Même à l’intérieur de la réserve, l’okapi est victime du braconnage, surtout dans le parc national de Virunga.  

     

    Okapi


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