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Par bakuba le 2 Janvier 2014 à 23:44
RDC: une quarantaine de morts dans un affrontement à Lubumbashi
Au moins une quarantaine de personnes sont mortes à Lubumbashi, deuxième ville de la République démocratique du Congo, dans les échanges de tirs lundi entre forces de sécurité et adeptes d'un pasteur ex-candidat à la présidentielle de 2006, a-t-on appris auprès d'un témoin.
Au moins une quarantaine de personnes sont mortes à Lubumbashi, deuxième ville de la République démocratique du Congo, dans des échanges de tirs lundi entre forces de sécurité et adeptes d'un pasteur ex-candidat à la présidentielle de 2006, a indiqué un témoin.
"J'ai vu une quarantaine de corps dans des camions de la GR (garde républicaine, chargée de la protection du président Joseph Kabila) qui se dirigeaient vers des morgues. Tous étaient habillés en civil, c'est difficile de dire si tous étaient des adeptes ou s'il y avait aussi des civils qui n'avaient rien à voir" avec les fusillades, a déclaré à l'AFP ce témoin sous couvert d'anonymat.
Il a ajouté que plusieurs gardes républicains avaient été tués dans les échanges de tirs qui se sont déroulés aux abords de la résidence du pasteur Joseph Mukungubila Mutombo, candidat à la présidentielle de 2006 remportée par l'actuel chef de l'Etat, Joseph Kabila.
"Une partie de sa résidence est par terre et son église aussi est complètement détruite. Il y a peut-être une vingtaine de gardes républicains" près de la résidence, dont l'accès était bloqué lundi, a expliqué le témoin.
Selon ce témoin, les adeptes ont "résisté" et cinq gardes républicains auraient été tués.
Une autre résidence du pasteur dans cette ville située dans le sud-est de la RDC a été perquisitionnée et "des armes ont été retrouvées dans une cave", a-t-il affirmé.
Lundi matin à Kinshasa, peu après une prise d'otages à la télévision publique, des tirs ont résonné à l'aéroport international de Ndjili et à l'état-major général. A Lubumbashi et à Kolwezi (sud-est), des tirs ont aussi été entendus, et à Kindu (est) l'aéroport a été ciblé.
Le gouvernement a donné lundi soir un bilan provisoire de plus de 70 assaillants tués, dont 52 à Kinshasa.
Une partie des assaillants à Kinshasa se sont clairement réclamés du pasteur Mukungubila Mutombo. Le chef de l'Etat et lui sont originaires de la riche province du Katanga (coltan, cuivre...), dont Lubumbashi est la capitale et où se trouvait lundi le président. Il est rentré mardi à Kinshasa.
Source : AFP le Mardi 31 Décembre 2013
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Par bakuba le 6 Novembre 2013 à 06:00
La République démocratique du Congo (RDC) a annoncé mardi matin avoir remporté une «victoire totale» contre les rebelles du M23, dont les derniers combattants auraient pris la fuite au Rwanda voisin. | AFP/Junior D. Kannah
La République démocratique du Congo (RDC) a annoncé mardi matin avoir remporté une «victoire totale» contre les rebelles du M23, dont les derniers combattants auraient pris la fuite au Rwanda voisin. Peu après, le M23 a publié un communiqué annonçant qu'il mettait «un terme à sa rébellion». Les pays africains voisins de la RDC avaient lancé un appel aux rebelles du M23 pour qu'ils renoncent à la rébellion, afin de permettre la signature rapide d'un accord de paix.
Ces derniers ont également «félicité l'armée congolaise et la brigade d'intervention pour avoir repris les bastions du M23 et restauré le contrôle gouvernemental». Ils plaident toutefois pour le maintien sur place des Casques bleus de la Monusco et des hommes de la brigade d'intervention (Afrique du Sud, Malawi, Tanzanie).
«Les derniers résidus du M23 viennent d'abandonner leurs retranchements de Chanzu et Runyonyi sous la pression des [troupes gouvernementales] qui viennent d'y entrer. C'est la victoire totale de la RDC», a indiqué vers 6h20, (5h20 en France) Lambert Mende, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement congolais. «Runyoni et Chanzu sont tombées, on a fini le travail», a confirmé le lieutenant-colonel Olivier Amuli, porte-parole de l'armée pour la province du Nord Kivu, dans l'est de la RDC, où se sont déroulés les combats. Le Mouvement du 23 Mars (M23) «a pris la poudre d'escampette», a indiqué sous le couvert de l'anonymat un autre officier des Forces armées de la RDC (FARDC). «Ils ont brûlé 42 véhicules et leurs dépôts de munitions; ils se sont dispersés dans tous les sens, chacun pour soi et Dieu pour tous. Les combats ont duré toute la nuit», a-t-il ajouté.
Les forces de l'ONU se sont jointes à l'armée
Depuis la prise, la semaine dernière, de leur fief et dernière place forte, Bunagana, à la frontière avec le Rwanda, les rebelles s'étaient retirés sur trois collines des environs, dans les montagnes aux confins du Rwanda et de l'Ouganda, à près de 2.000 mètres d'altitude : Mbuzi, Runyonyi et Chanzu, d'où leur mouvement avait été lancé en avril 2012. Mbuzi était tombée lundi à la mi-journée. Dans l'après-midi, des éléments de la Brigade d'intervention de la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco) s'étaient joints aux force gouvernementales pour pilonner au mortier les positions rebelles après la mort de six civils, tués par des chutes d'obus sur Bunagana, ville est située à 80 km au nord de Goma, la capitale du Nord-Kivu. Selon le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, le chef militaire des rebelles Sultani «Makenga a fui vers le Rwanda».
Au début de l'offensive contre les derniers bastions rebelles, samedi, les combattants du M23 retranchés sur Mbuzi, Runyonyi et Chanzu étaient entre 200 et 300, selon les estimations. Dimanche, le président du Mouvement M23, Bertrand Bisimwa, avait ordonné un cessez-le-feu.
Des discussions pour le désarmement du M23
Lundi, les envoyés de l'ONU, de l'Union européenne, de l'Union africaine et des Etats-Unis pour la région des Grands Lacs avaient appelé à la fin des combats. Ils avaient pressé Kinshasa et le M23 «de mener à bien» leurs discussions «jusqu'à un accord final fondé sur des principes permettant d'assurer le désarmement et la démobilisation du M23 et que les personnes responsables de violations des droits de l'homme rendent des comptes».
Les deux parties discutent bon an mal an à Kampala, sous l'égide de l'Ouganda, depuis décembre, mais ces pourparlers bloquent depuis plusieurs semaines, essentiellement sur la question de l'amnistie dont pourraient bénéficier les rebelles, la RDC et les Nations unies refusant que celle-ci profitent aux responsables du M23 accusés de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et autres violations graves des droits de l'homme.
«Exiger [du] M23 de donner une victoire militaire au [gouvernement comme] condition pour la signature de l'accord de paix relève du traditionnel populisme», a estimé Bertrand Bisimwa, président de la branche politique du M23 sur son compte Twitter, peu après l'annonce de la chute des derniers bastions rebelles.
Le M23 est né d'une mutinerie d'anciens rebelles, essentiellement tutsi, intégrés dans l'armée trois ans plus tôt après un accord de paix. Au faîte de sa puissance, il avait occupé Goma pendant quelques jours en novembre, avant de se replier à quelques kilomètres sous la pression de la communauté internationale. Le Mouvement semble avoir été lâché par le Rwanda et l'Ouganda, les deux pays accusés par les Nations unies de le soutenir, et qui ont fait l'objet d'intenses pressions diplomatiques, notamment américaines, pour que cela cesse.
Chronologie des troubles liés à la rébellion du M23
Le M23 est constitué d'ex-militaires congolais, essentiellement rwandophones, qui se sont mutinés, réclamant le respect de l'accord du 23 mars 2009 ayant fixé les modalités de leur intégration dans l'armée. L'ONU accuse régulièrement le Rwanda et l'Ouganda, voisins de la RDC, de soutenir cette rébellion, ce que ces pays réfutent.
--2012--
- 29 avr : Début d'affrontements dans le Nord-Kivu entre l'armée (FARDC) et des soldats ayant appartenu, avant leur intégration, à la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP).
- 6 mai : Création du M23, composé des mutins, qui exigent de rester dans leur région du Kivu (Est) et de garder dans l'armée les grades qu'ils avaient du temps qu'ils étaient au CNDP.
- 20 nov : Les rebelles du M23 prennent Goma, capitale du Nord-Kivu, province riche en ressources minières. Le 24, un sommet régional exige le retrait du M23 de Goma et demande à Kinshasa de "prendre en compte les revendications légitimes" des rebelles. Kinshasa exige un retrait avant toute négociation.
- 1er déc : Les rebelles quittent Goma. Une quinzaine de véhicules transportant des centaines d'hommes et leur matériel militaire prend la direction des positions que la rébellion occupait plus au nord.
- 9 déc : Début de pourparlers à Kampala entre le gouvernement et le M23.
- 31 déc : Sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU contre le M23. En novembre, le Conseil avait pris des sanctions ciblées contre trois chefs militaires du mouvement.
--2013--
- 24 fév : Onze pays africains signent un accord-cadre pour la pacification de l'Est congolais.
- 28 mars : Résolution du Conseil de sécurité qui renforce la Mission de l'ONU (Monusco) en créant pour la première fois une brigade d'intervention chargée de "neutraliser les groupes armés" en activité dans l'Est.
- 13 août : Un colonel de l'armée a fait défection avec une trentaine d'hommes au Nord-Kivu pour rejoindre le M23, indique un porte-parole de l'armée. Radio Okapi, parrainée par l'ONU, rapporte que l'officier a fait défection avec une soixantaine de militaires.
- 30 août : Les rebelles annoncent qu'ils se retirent de la ligne de front au nord de Goma, face à l'offensive d'une ampleur inédite des Casques bleus et de l'armée. Ce retrait intervient après une semaine d'affrontements et une offensive conjointe des FARDC soutenues par la brigade d'intervention de la Monusco.
- 25 oct : L'armée lance une offensive dans le Nord-Kivu, parvenant en quelques jours à déloger le M23 de la quasi-totalité du territoire qu'il occupait.
- 3 nov : L'armée pilonne les derniers bastions rebelles, aux confins du Rwanda et de l'Ouganda. Le M23 ordonne "à toutes les forces" de son mouvement "la cessation immédiate des hostilités".Source : LeParisien.fr
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Par bakuba le 25 Octobre 2013 à 06:45
Viols et massacres en RDC : Chirac et Trierweiler en appellent à l’ONU
Jacques Chirac et Valérie Trierweiler ont appelé dimanche dernier l’ONU à "remplir son mandat" en République démocratique du Congo. L’ancien président et l’actuelle Première dame veulent lancer un cri d’alarme sur les violences qui y sont faites aux femmes et aux enfants.
Ils se mobilisent. Alors que la violence qui règne actuellement en République démocratique du Congo (RDC) a récemment atteint un très haut degré, l’ancien président Jacques Chirac et la Première dame Valérie Trierweiler ont joint leurs forces pour protéger la population de ce pays. Tous les deux ont en effet rédigé une tribune publiée dans Le Monde dans laquelle ils appellent l’Organisation des nations unies (ONU) à "remplir son mandat" et donc, à intervenir.
Une résolution du Conseil de sécurité ?
"Connaissez-vous le Kivu ? Un drame s'y joue. (...) Avec déjà des millions de morts et d'autres millions de vies dévastées. Un drame que la communauté internationale pourrait arrêter. A l'instant. Il lui suffirait de donner l'ordre aux dix-sept mille soldats (ndlr : en mission pour l'ONU) de faire leur métier et de remplir leur mandat", ont-ils ainsi écrit. L’ancien président sénégalais Abdou Diouf, la ministre de la Francophonie Yamina Benguigui et l’ancien boxeur Mohamed Ali ont également participé à l’écriture de ce texte, tandis qu’une quinzaine de personnalités dont l’ancien ambassadeur de France Stéphane Hessel , le réalisateur américain Jonathan Demme et la Libérienne Leymah Gbowee ( prix Nobel de la paix en 2011) ont signé cette lettre. "Faute d'application réelle de son mandat pour intervenir", les 17.000 soldats de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco) "regardent et constatent", ont-ils par ailleurs déploré avant d’ajouter : Ils "attendent une résolution du Conseil de sécurité qui leur permettrait d'agir".
Viols et massacres à répétition
"L'horreur, ces derniers jours, a franchi un nouveau degré. Des escadrons, dont le groupe baptisé M23, font des incursions à Goma et sèment la terreur dans sa périphérie", ont-ils également regretté. Et de poursuivre : "Ils ravagent et ils tuent. Et ils violent. Ils violent par centaines de milliers les femmes et les enfants pour terroriser la population". Depuis que la rébellion Mouvement du 23 mars (M23) s’est officiellement retirée de Goma au début du mois de décembre, la région du Kivu est en proie à de terribles troubles. Les rebelles avaient pourtant accepté de se retirer en échange de l'ouverture de négociations de paix. Mais alors que ceux-ci ont été suspendus vendredi jusqu'à début janvier, la situation se détériore de jour en jour.
Le M23 est essentiellement formé d'ex-rebelles qui, après avoir été intégrés en 2009 dans l'armée congolaise, se sont mutinés en avril dernier et combattent depuis l'armée régulière dans la région du Kivu.
Source :planet.fr 01/2013
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Par bakuba le 22 Octobre 2013 à 06:45
LA RDC N'EST PAS LA CAPITALE MONDIALE DU VIOL.
Article de FREMONSA
Dans la grande République Démocratique du Congo (RDC) les femmes Congolaises ne sont pas violées. C’est une très grave désinformation que d’affirmer le contraire ainsi que de confirmer que la RDC est devenu la capitale mondiale du viol. Le fait d’affirmer haut et fort que dans toute la partie Est de cette république des démocrates les Congolaises sont violées, est un mensonge intelligent et en même temps cynique : La réalité n’est pas toujours la Vérité. En confirmant cette réalité du terrain qui n’est pas la Vérité, ce mensonge déguisé qui sort des laboratoires des ennemis des Kongolais, le commun des mortels transforme les Congolais en violeurs. Et par ricochet, la tragédie Congolaise se transforme en un problème Kongolo-Kongolais. Ainsi Paul Kagame, Museveni et consorts seraient blanchis.
Loin de la cher Lecteur !
Ce qui se passe en RDC est beaucoup plus macabre, beaucoup plus barbare et plus tragique que des simples viols de Congolaises. Tout simplement parce que ceux qui commettent ces actes monstrueux sur les Congolaises ne le font pas dans le but d’assouvir leur pulsion sexuelle. Ils n’ont pas non plus des déviations sexuelles telles que la biastophilie, l’agoraphilie ou l’agrexophilie. Nous savons aussi qu’ils ne le font pas pour satisfaire les malades tels que des pictophiles, les pédophiles, les sadiques, les scopophiles et autres, par des productions pornographiques qui alimenteraient le réseau underground en Europe, en Asie et aux Amériques.
Ce qui se passe en RDC devrait avoir une autre qualification que le viol.
Nous voulons préciser une chose : selon l’éminent docteur Mukwege Denis, que l'on ne présente plus, la quasi-totalité de ses patientes (jusqu’au moment où nous écrivons ces quelques lignes) sont victimes des RWANDOPHONES en arme. Par Rwandophones en armes il s’agit :
Des miliciens « Tutsis » connu sous le nom de « banyamulenge » et « banyabwisha »,
Des miliciens « hutus » qui exploitent les minerais et autres richesses du sol et du sous-sol de la RDC,
De l’opposition armée au régime en place à Kigali composé principalement de Hutus installé dans les forêts et les montagnes de l’est de la RDC,
De l’opposition armée au régime en place à Bujumbura composée principalement d’Hutus installés dans les forêts et les montagnes de la RDC,
De l’armée régulière de la république du Rwanda et quelque fois du Burundi. Les Ougandais n’y participeraient plus depuis des années,
Des faux Mai Mai, qui sont en réalités des Hutus manipulés par le régime en place à Kigali,
Des éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo issus des brassages, intégrations, mixages, infiltrations et introductions des Rwandophones Banyamulenge anciens du RCD, puis du CNDP, puis du M23 aussi. Ces derniers n’acceptent pas d’être envoyés dans les autres régions militaires. Dès qu’ils reçoivent l’ordre d’aller en dehors du Nord et Sud Kivu, ils créent une rébellion.
Nous disions donc qu’en RDC, les Congolaises ne sont pas violées parce que la VERITE est 1000 fois plus monstrueuse.
Des hommes Rwandophones en armes envahissent un village (souvent un gisement minier se trouve sous le village ou à proximité). Toujours en publique et toujours en présence des proches (grands-parents, parents, époux, frères et sœurs, oncles, tantes, voisins, neveux, etc.…) les Congolaises sont abusées sexuellement par plusieurs hommes. Dès qu’ils ont tous fini leur sale besogne (ils n’éjaculent pas tous, car ce n’est pas le but), ils mutilent les Congolaises en détruisant leurs appareil génital avec un poignard, un sabre, une branche d’arbre ou autres Object tranchants. Il y en a qui vont même jusqu'à tirer un coup de feu dans le vagin des Congolaises.
Dans certains cas, Le calvaire des Congolaises ne s’arrêtent pas là. Ensuite, ils suspendent en l’air les Congolaises en les attachant aux poignets, pendant des heures. Lorsqu’elles sont relâchées, elles ne pourront plus jamais utiliser leurs mains parce que le sang n’y a pas circulé pendant plusieurs heures.
Dans autres cas, avant de mutiler les Congolaises, ces monstres obligent un membre ou des membres de la famille males à avoir un rapport sexuel avec celles qu’ils ont déjà abusées a plusieurs. Aux moindres signes de contestation ou de défense de la Congolaise, le Congolais est abattu froidement sans sommation et toujours en présence des siens. Puis le corps de ce Congolais est découpé à la machette dans le but de terroriser les autres pour qu’ils s’exécutent.
Ces hommes en armes font subir la même chose aux Congolaises qu’ils rencontrent sur les chemins d’entre deux villages ou sur les chemins menant aux champs. Ils attendent patiemment dans la brousse et des qu’ils aperçoivent un groupe de paysans, un groupe d’enfants qui vont ou reviennent de l’école, ils surgissent sur le chemin. Et la suite c’est une barbarie sur les Congolaises que même les animaux les plus sauvages sont incapables de faire.
Lorsque la pseudo « rébellion » RCD-Goma gérée une grande partie de l’Est de la RDC, des centaines de Congolaises dans plusieurs villages du Nord Kivu, du Sud Kivu, de l’Ituni, d’une partie du Haut-Uélé, d’une partie de la Tshopo, d’une partie du Sankuru, de la Tanganyika et du Maniema ont été enterrées vivantes dans des fosses communes.
Les hommes qui résistent ou qui tentent de défendre les femmes subissent le sort de la viande chez le boucher. C'est-à-dire, après avoir été crible de balles aux jambes, ils sont achevés avec un coup de marteau à la tête, puis découpés en petits morceau à la machette. Comme d’habitudes, ces monstres humains obligent les proches à assister à cette scène. Les gisements miniers ne sont jamais loin.
Depuis 2009, Refugee Law Project s, une ONG Britannique installée en Uganda s’est spécialisée dans l’aide aux hommes violés dans l’Est de la RDC car 100% d'hommes violés ont besoin d’une assistance médicale particulière et bien appropriée. Selon cette ONG, un peu plus de 25% des hommes Congolais installé dans les camps de refugie en Uganda ont été victime d’abus sexuels de la part des Rwandophones en armes.
Il y a des centaines de milliers de Congolaises qui ont leurs entrailles déchirées, profanées et qui vivent un traumatisme qui n’a pas de nom parce qu’elles savent que leur bourreaux rodent toujours. A n’importe quel moment, à n’importe quels carrefours elles peuvent croiser ces montres humains qui sont capable de recommencer leurs sales besognes de groupes.
Voici ce que raconte Eve Esnler en 2010, après avoir passé un séjour en RDC au cote de ces Congolaises a l’hôpital de Panzi :
(...)Il ne serait jamais venu à l’esprit du Dr Mukwege d’abandonner son peuple au moment où il en avait le plus besoin. Il prit conscience pour la première fois de l’épidémie de viols en 1996.
« Je voyais des femmes qui avaient été violées d’une façon incroyablement barbare », se rappelle-t-il. « D’abord, les femmes étaient violées devant leurs enfants, leur mari et leurs voisins. Ensuite, les viols étaient commis par plusieurs hommes en même temps. Et puis, non seulement les femmes étaient violées, mais on mutilait leur vagin avec des fusils et des bâtons. Ces cas nous montrent que le sexe était utilisé comme une arme bon marché. « Lorsqu’un viol est commis devant votre famille », poursuit-il, « cela détruit tout le monde. J’ai vu des hommes souffrir car ils avaient vu leur femme se faire violer ; ils n’ont plus aucune stabilité mentale. La situation des enfants est encore pire. La plupart du temps, lorsqu’une femme subit autant de violences, elle n’est plus capable d’enfanter. Il est clair que ces viols ne sont pas commis pour satisfaire une quelconque pulsion sexuelle mais pour détruire les âmes. La famille et la communauté entières sont détruites. »
(…)Lorsque débute la conversation, Nadine semble totalement dissociée de son environnement – absente. « J’ai 29 ans », commence-t-elle. « Je viens du village de Nindja. Habituellement, la région n’était pas sûre. Nous passions de nombreuses nuits à nous cacher dans le bush. Les soldats nous y ont trouvés. Ils ont tué notre chef de village et ses enfants. Nous étions 50 femmes. J’étais avec mes 3 enfants et mon frère aîné ; ils lui ont ordonné d’avoir des relations avec moi. Il a refusé, alors ils l’ont tué en le décapitant. » Le corps de Nadine tremble. J’ai peine à croire que ces paroles viennent d’une femme qui est encore en vie, qui respire. Elle me dit qu’un des soldats l’a forcée à boire son urine et à manger ses excréments, que les soldats ont tué 10 de ses amis et ont ensuite massacré ses enfants : ses 2 garçons de 4 et 2 ans et sa fille d’1 an. « Ils ont jeté le corps de mon bébé sur le sol comme un vulgaire détritus », raconte Nadine. « L’un après l’autre, ils m’ont violée. Mon vagin et mon anus ont été déchirés. » Nadine se cramponne à ma main comme si elle se noyait dans un tsunami de souvenirs. Même si elle est anéantie, il est clair qu’elle a besoin de raconter cette histoire, elle a besoin que j’écoute ce qu’elle a à dire. Elle ferme les yeux et dit quelque chose que j’ai peine à entendre. « Un des soldats a ouvert une femme enceinte », raconte-t-elle. « C’était un bébé à terme et ils l’ont tué. Ils l’ont fait cuire et nous ont forcées à le manger. »
(…)Le Dr. Mukwege me dit : « Je n’ai jamais vu autant de dévastation. Elle n’avait tout simplement plus de colon, ni de vessie, ni de vagin, ni de rectum. Elle avait perdu l’esprit. J’étais persuadé qu’elle ne s’en sortirait pas. J’ai reconstruit sa vessie. Parfois, vous ne savez même pas où vous allez. Il n’y a pas de boussole. Je l’ai opérée 6 fois, puis je l’ai fait transférer en Éthiopie pour qu’ils guérissent son problème d’incontinence, ce qu’ils ont fait. »
(…)J’interroge le docteur à propos du dirigeant congolais Joseph Kabila, qui, pour la première fois en 46 ans, est devenu en novembre 2006 le premier président du Congo élu démocratiquement et qui a promis d’être « l’artisan de la paix ». Les choses se sont-elles améliorées ?
Le Dr. Mukwege soupire. « Kabila », me dit-il, « n’a rien fait. Ici, à l’Est, les combats n’ont pas cessé. En 2004, j’ai reçu des menaces de mort ; je recevais des appels téléphoniques me demandant d’arrêter mon travail, sans quoi je mourrai. Les appels ont cessé, mais la situation est toujours très dangereuse. « Des membres de la communauté internationale viennent ici en visite », poursuit-il. « Ils mangent des sandwiches en pleurant, mais ils ne reviennent pas pour aider. Même le président Kabila n’a jamais mis les pieds ici. Sa femme est venue. Elle a pleuré, mais n’a rien fait. »
(...) « Je les remets sur pied et les renvoie chez elles », dit-il, « mais il n’y a aucune garantie qu’elles ne subissent pas un nouveau viol. Dans plusieurs cas, des femmes sont revenues ici une deuxième fois, dans un état encore pire que la première. »
Plus haut, nous avons eu à citer les faux Mai Mai. Pourquoi faux ? Parce que les Mai Mai Congolais (les vrais) ne peuvent pas violer ou abuser sexuellement, ni voler les biens d’autrui. Le Mai Mai prend un breuvage ou s'en asperge. Selon leurs croyances spirituelles, le résultat est l'invulnérabilité aux balles et aux armes blanches. Les balles coulent le long du corps comme de l'eau car Mai c’est l’eau en Swahili, d'où le nom. Mais pour que cela marche il y a une condition sine qua non, celle de ne pas coucher avec une femme et pire encore une femme d’autrui. Comme dans toutes les pratiques mystique-spirituelles propres aux Bantous, la réussite est conditionnée par l’abstinence et pas de contact physique avec une femme qui a ses menstruations. Les conséquences du non-respect de ses interdits sont horribles pour celui qui ne les observe pas.
En conclusion, nous pouvons affirmer qu’au vu de ces atrocités et le fait que les gisements miniers soient toujours à proximité, ces actes de barbaries sont effectivement une arme de guerre. Nous sommes en présence d’un génocide, d’un holocauste avec utilisation des techniques rustiques d’extermination et de nettoyage des peuples d’une nation dans le but d’avoir la main mise sur les richesses du sous-sol et du sol des terres de cette nation.
Honte à la Communauté Internationale, la vraie, car elle assiste en silence a ce Génocide. (...)
Source : http://fremonsa.blogspot.fr/2013/06/la-rdc-nest-pas-la-capitale-mondiale-du.html
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Par bakuba le 16 Septembre 2013 à 06:45
La liste noire des compagnies aériennes
Les compagnies africaines
Les compagnies suivantes sont interdites de survol et d'atterrissage en territoire européen.Angola : Aerojet, Air 26, Air Gicango, Air jet, Air Nave, Angola Air Services, Diexim, Fly540, Gira Globo, Heliang, Helimalongo, Mavewa, Sonair.
Djibouti : Daallo Airlines.
Erythrée : Eritrean Airlines, Nasair Eritrea.
Guinée équatoriale : Cronos Airlines, Ceiba Intercontinental, Punto Azul, Tango Airways.
Liberia : Toutes les compagnies certifiées par les autorités responsables de la surveillance réglementaire du Liberia sont sur la liste noire de la Commission européenne.
République du Congo : Aero Service, Canadian Airways Congo, Emeraude, Equaflight Services, Equajet, Mistral Aviation, Equatorial Congo Airlines S.A, Trans Air Congo.
République démocratique du Congo (RDC) : African Air Services Commuter, Air Baraka, Air Castilla, Air Fast Congo, Air Malebo, Air Kasai, Air Katanga, Air Tropiques, Armi Global Business Airways, Biega Airlines, Blue Airlines, Blue Sky, Business Aviation, Busy Bee Congo, Cetraca Aviation Service, CHC Stellavia, Congo Express Airlines, Compagnie Africaine d'Aviation (CAA), Doren Air Congo, Ephrata Airlines, Eagles Services, Filair, Fly Congo, Galaxy Kavatsi, Gilembe Air Soutenance (Gisair), Goma Express, Gomair, GTRA, I.T.A.B. (International Trans Air Business), Jet Congo Airways, Katanga Express, Katanga Wings, Kin Avia, Korongo Airlines, Lignes Aériennes Congolaises (la compagnie aérienne nationale de la République démocratique du Congo), Mango Airlines, Mavivi Air Trade, Okapi Airlines, Patron AIrways, Pegasus, Safe Air Company, Services Air, Stellar Airways, Sion Airlines, Swala Aviation, Tracep Congo Aviation, Trans Air Cargo Service, Waltair Aviation, Will Airlift.
République du Mozambique : Aero-Servicos SARL, Aerovisao de Mozambique, CFA Mozambique, CFM-TTA SA, Coastal Aviation, CR Aviation, Emilio Air Charter LDA, ETA Air Charter LDA, Helicopteros Capital, Kaya Airlines, Mozambique Airlines - Linhas Aereas de Moçambique, Mozambique Espress/Mex, Unique Air Charter, Safari Air, TTA SARL, VR Cropsprayers LDA.
République du Bénin : Aero Benin, Africa Airways, Alafia Jet, Benin Golf Air, Benin Littoral Airways, Cotair, Royal Air, Trans Air Benin.
République gabonaise : Afric Aviation, Air Services SA, Air Tourist, Nationale et Regionale Transport, SCD Aviation, Sky Gabon, Solenta Aviation Gabon.
République du Ghana : Meridian Airways Ltd.
Sao Tomé-et-Principe : Africa Connection, British Gulf International Company LTD, Executive Jet Services, Global Aviation Operation, Goliaf Air, Island Oil Exploration, STP Airways, Transafrik International LTD, Transcarg, Transliz Aviation (TMS).
Sierra Leone : Air Rum, Destiny Air Services, Heavylift Cargo, Orange Air Sierra Leone LTD, Paramount Airlines, Seven Four Eight Air Services LTD, Teebah Airways.
Soudan : Alfa Airlines, Almajal Aviation Service, Bader Airlines, Bentiu Air Transport, Blue Bird Aviration, Elidiner Aviation, Fourty Eight Aviation, Green Flag Aviation, Helejetic Air, Kata Air Transport, Kush Aviation, Marsland Company, Mid Airlines, Nova Airlines, Sudan Airways, Sun Air Company, Tarco Airlines.
Swaziland: Swaziland Airlink.
Zambie : Zambezi Airlines.
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