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    Lualaba : la société civile dénonce des entraves à la campagne électorale

     

    Le Cadre de concertation de la société civile du Lualaba se dit préoccupé par plusieurs incidents enregistrés pendant la période électorale, entre le 22 novembre et le 15 décembre, à Kolwezi dans le Lualaba. Au cours d’une réunion d’évaluation tenue dimanche 16 décembre, cette structure dénonce notamment l’interdiction faite à certains candidats de battre campagne, des appels à la haine et autres actes de violence et d’incivisme.

    « Il y a eu dans la ville de Kolwezi des discours diffamatoires, violences verbales, des injures publiques, violences physiques, coups et blessures infligés à certains candidats par rapport à leurs appartenances, la destruction méchante des effigies des candidats », a déploré Chadrac Mukad, membre du Cadre de concertation de la société civile.

    Il demande au pouvoir public de la province du Lualaba d’ouvrir l’espace politique à tous les candidats. Il fustige l’empêchement de la plateforme Lamuka de battre campagne à Kolwezi.

    Source : radiookapi

     


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  • C'EST(MAL) PARTI.......

     

    RDC : trois militants pro-Kabila tués au lancement de la campagne présidentielle

    Les trois hommes, qui faisaient campagne pour un candidat du parti présidentiel dans la province du Kasaï, au centre du pays, auraient été décapités, selon leur famille et leur parti politique. L'enjeu des élections du 23 décembre est historique: désigner un successeur à Joseph Kabila, au pouvoir depuis 17 ans.

    La campagne pour les élections législatives, présidentielles et provinciales en République Démocratique du Congo (RDC), qui doivent désigner le successeur du président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, a débuté de la pire des manières. Après deux ans d'attente et de tensions, trois militants du président sortant Joseph Kabila ont été tués dans le Kasaï (centre du pays) alors qu'ils faisaient campagne pour un candidat du parti présidentiel aux élections prévues le 23 décembre, a indiqué ce mercredi leur famille et leur parti politique. Les trois militants du PPRD ont été décapités, selon ces sources.

    Ils portaient «des T-shirt à l'effigie» du candidat à l'élection présidentielle Emmanuel Ramazani Shadary, avec le logo du parti, a assuré le fils de l'un d'eux à un correspondant de l'AFP. Les corps n'ont pas été retrouvés, selon cette même source: «Quand nous avons reçu l'information, nous nous sommes rendus dans la localité de Kabeya Lumbu chercher les corps mais sans succès. Les villageois nous ont confirmé qu'ils ont été tués». «C'est dramatique. Les trois militants allaient recruter les témoins pour notre parti», a affirmé Richard Ilunga Ntumba, candidat du Parti du peuple pour la démocratie et le progrès social (PPRD). Les faits ont eu lieu dans le territoire de Dibaya, dans la province du Kasaï central.

    Une autre source fait état de la mort de deux mandataires du PPRD dans ce territoire, sans confirmer la mort d'une troisième personne, ni le mode opératoire par décapitation. «Cela faisait environ deux semaines qu'ils avaient été kidnappés. On a su quelques jours après qu'ils avaient été tués», selon cette source.

    «Courtoisie» et «débat d'idées»

    L'annonce de la mort des trois militants pro-Kabila intervient à la veille de l'ouverture de la campagne officielle jeudi pour les trois scrutins présidentiel, législatifs et provinciaux prévus le 23 décembre. Le député du PPRD a accusé des «miliciens qui refusent d'adhérer au processus de paix d'être à l'origine» de leur «mort».

    Quelques heures plus tôt, le président de la commission électorale, Corneille Nangaa, avait pourtant lancé des appels à la mesure. Ce dernier a souhaité que «la campagne ne soit pas un moment de violences» et a appelé les 21 candidats (qui briguent la succession de Joseph Kabila, NDLR) à la «courtoisie» et au «débat d'idées». De leur côté, les États-Unis ont appelé à des élections «crédibles» et pacifiques. «Avec le début de la campagne le 23 novembre, nous encourageons tous les acteurs à rester engagés envers le processus, à mener leurs activités de manière pacifique et à s'engager à respecter les droits humains, les libertés fondamentales et les valeurs démocratiques», a dit la porte-parole du département d'État Heater Nauert.

    La région diamantifère du Kasaï avait déjà basculé dans la violence entre septembre 2016 et mi-2017, après la mort d'un chef coutumier tué dans un assaut des forces de sécurité en août 2016. Les affrontements entre forces de sécurité et les milices de Kamuina Nsapu ont fait plus de 3 000 morts et d'un million de déplacés, selon les Nations unies. Deux experts de l'ONU ont été tués le 12 mars 2017 à Bukonde dans ce même territoire de Dibaya.

    Source :lefigaro.fr 

     


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  • C'EST LE DEBUT.......

     

    RDC: l'opposition mobilise des milliers de personnes à Kinshasa

     

    Des responsables de l'opposition, dont quatre candidats, ont mobilisé samedi des milliers de personnes lors d'un rassemblement dans le centre de Kinshasa, à moins de trois mois de la présidentielle du 23 décembre en République démocratique du Congo.

    "C'est une réussite, vous le voyez, il n'y a plus rien à prouver. Le peuple est avec nous et nous irons jusqu'à la victoire finale", a déclaré à la presse le président-candidat du parti historique d'opposition UDPS, Félix Tshisekedi, en arrivant à la tribune.

    Avec deux autres candidats, Vital Kamerhe et Martin Fayulu, et le soutien à distance de Jean-Pierre Bemba et des partisans de Moïse Katumbi, les opposants ont voulu mettre en garde le pouvoir du président Joseph Kabila contre des élections qui favoriseraient outrageusement le candidat de la majorité.

    "Le meeting d'aujourd'hui consiste à protester contre la parodie électorale qui se prépare. Nous allons rejeter la machine à voter que nous appelons machine à tricher", a déclaré M. Kamerhe, ancien président de l'Assemblée nationale dont le bâtiment se trouve non loin du lieu du meeting face au stade des Martyrs sur le boulevard Triomphal.

    Les opposants refusent la "machine à voter", une machine à choisir les candidats et à imprimer les bulletins de vote. Ils contestent aussi la validité du fichier électoral en raison de millions d'inscrits sans empreintes digitales.

    L'enjeu de ce rassemblement est de "démontrer l'unité de l'opposition dans la perspective de la désignation d'un candidat commun", a déclaré pour sa part à l'AFP l'ancien Premier ministre passé à l'opposition Adolphe Muzito, dont la propre candidature a été invalidée.

    "Le candidat unique de l'opposition, oui, mais ce n'est pas aujourd'hui. Chaque chose en son temps. Aujourd'hui, il faut d'abord que le peuple comprenne que nous ne pouvons pas aller à l'abattoir, là où Kabila veut nous amener. Pas de machines à voter, pas de millions d'électeurs fictifs", a insisté Martin Fayulu.

    L'ex-chef rebelle Jean-Pierre Bemba, dont la candidature a également été invalidée, a salué dans un message téléphonique ses "frères" Tshisekedi, Kamerhe et Fayulu.

    Les participants ont investi un bon tiers du boulevard Triomphal en face du stade des Martyrs.

    Un participant, Georges, arborant un t-shirt à l'effigie de l'opposant Tshisekedi a déclaré: "Je suis là pour soutenir les opposants congolais, pour combattre le régime en place qui nous a fait souffrir".

    Près de deux cents policiers étaient déployés devant le siège du parlement et les rues alentours.

    La présidentielle en RDC est prévue le 23 décembre. Le président Joseph Kabila, à qui la Constitution interdisait de briguer un nouveau mandat, a désigné son ancien ministre de l'Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary, comme son dauphin.

    La manifestation de samedi avait été autorisée par le gouverneur de Kinshasa. Tout rassemblement public à caractère politique avait été interdit en RDC entre septembre 2016 et avril 2018.

    Source :AFP

     


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  • EST-CE POSSIBLE?????

     

    RDC : six ténors de l’opposition conviennent de désigner un candidat à l’élection présidentielle

     

    « Les leaders de l’opposition ont convenu de s’accorder en vue de la désignation irréversible, dans les meilleurs délais, sur une vision partagée et un programme harmonisé du candidat commun de l’opposition à une élection présidentielle crédible, dans le souci de maximiser les chances de la gagner et répondre aux attentes de la population de vivre une véritable alternance », indique un communiqué signé ce mercredi 12 septembre à Bruxelles.

    Jean-Pierre Bemba, Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, Moise Katumbi, Adolphe Muzito et Antipas Mbusa ont signé ce communiqué et promettent de mettre en commun leurs efforts ainsi que ceux de la société civile pour obtenir la tenue des élections crédibles, transparentes et inclusives.

    Ces opposants demandent le déploiement d’une force régionale de la SADC pour sécuriser le processus électoral, les candidats et la population. Ils plaident aussi pour la participation de la MONUSCO au processus électoral pour le transport du matériel et les facilites logistiques.

    Ces leaders de l’opposition réunis à Bruxelles rejettent aussi la machine à voter qui, selon eux, « viole la loi électorale ». Ils exigent le nettoyage du fichier électoral afin d’identifier et extraire les plus ou moins dix millions d’électeurs enrôlés sans empreintes digitales.

    Les participants à cette réunion recommandent aussi la mise en œuvre immédiate des mesures de décrispation politique conformément aux dispositions de l’accord du 31 décembre 2016. Ils citent notamment la libération des prisonniers politiques, le retour des personnalités politiques exilées, la réouverture des médias et l’accès aux médias publics, la fin des tracasseries policières et administratives contre les opposants.

    Source : Radio Okapi

     


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  • Il n’a peut-être pas tort ?????

     

    SPÉCIAL ELECTION 2 : PARODIE???

     

    RDC: exclu de la présidentielle, Jean-Pierre Bemba dénonce une « parodie d'élection »

    Le sénateur Jean-Pierre Bemba, invalidé par la Cour constitutionnelle de la présidentielle du 23 décembre, a dénoncé mardi 4 septembre une « parodie d'élection ». Lors de son intervention sur France 24, il accuse le président Joseph Kabila de choisir les opposants qui devront concourir contre son candidat Emmanuel Ramazani.

    Lundi 3 septembre, la Cour constitutionnelle a définitivement exclu Jean-Pierre Bemba de la course à la présidentielle, en raison de sa condamnation pour « subornation de témoins » par la Cour pénale internationale (CPI), confirmant ainsi la décision de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

    « Au-delà même de ma personne, le fait que l'on choisisse des opposants (...) c'est très inquiétant », a réagi sur France 24 M. Bemba, investi par son parti le Mouvement de libération du Congo (MLC) comme candidat à la présidentielle de décembre, qui doit désigner le successeur de M. Kabila, dont le second mandat aurait dû s'achever en décembre 2016 et qui n'avait pas le droit de se représenter.

    Nous allons « assister à une parodie d'élection » en décembre, a-t-il estimé.

    « La Cour constitutionnelle est aux ordres du pouvoir en place (...). Tout ça n'est qu'une mise en place qui veut que le candidat du pouvoir puisse ne pas avoir de candidat sérieux devant lui », a affirmé M. Bemba, en référence à l'ex-ministre de l'Intérieur et chef du parti présidentiel PPRD, Emmanuel Ramazani Shadary, désigné comme candidat au scrutin par le président Kabila et sa coalition Front commun pour le Congo (FCC).

    Source :radio okapi

     


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