• Journée commémorative qui ne sera pas célébrée par le nouveau Président, certainement trop occupé par son déménagement vers l’Elysée….Commémoration du 16 mai

     

    Mais, peu importe, car moi je n’oublie pas cette journée qui me concerne particulièrement puisque c’est :

    Commémoration du 16 mai

    Et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, je bois à ma santé!

     

    Commémoration du 16 mai

     

    Commémoration du 16 mai

     

     

    Commémoration du 16 mai

     


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  • Bon début de semaine


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    Le superpouvoir du rat-taupe nu 

     

    Des chercheurs ont réussi à expliquer comment le métabolisme de ce petit rongeur sud-africain le rendait capable de survivre sans oxygène pendant 18 minutes.

    Son corps ressemble à une andouillette fripée à laquelle on aurait ajouté des pattes. Deux longues incisives jaunâtres trahissent la présence d’une bouche d’un côté. De l’autre, une longue queue glabre. De la taille d’une souris (son seul atout charme), le rat-taupe nu ne remportera jamais de concours de beauté animale. Cette apparence peu flatteuse cache néanmoins une merveille de l’évolution. Ce petit animal vivant dans le sous-sol africain bat des records de longévité. Il peut vivre jusqu’à 30 ans. C’est dix fois plus qu’un mammifère de sa taille. Comme si un être humain pouvait vivre de 600 à 800 ans.

     

    «Plus un animal est petit, plus son métabolisme est rapide, moins il vit longtemps en principe», rappelle Delphine Del Marmol, doctorante à l’université de Namur, qui consacre sa thèse à ce petit rongeur. Le rat-taupe nu échappe de façon spectaculaire à la règle. Et il ne se contente pas de vivre vieux: il reste en parfaite santé. « Il ne développe pas de cancer, ni de maladie neurodégénérative ou cardio-vasculaire. » Ses artères restent parfaitement souples jusqu’au dernier instant. Mâles et femelles restent fertiles tout au long de leur interminable existence.

     

    Le rat-taupe nu présente également une peau d’une très grande souplesse qui lui permet d’éviter de se blesser dans les galeries qu’il creuse. Sa sensibilité à la douleur est enfin très modérée. Et preuve ultime de ses incroyables capacités d’adaptation, il peut se passer d’air pendant de longues minutes. Dix-huit, selon une étude parue en avril dans Science, qui a levé une partie du mystère qui entourait cette aptitude hors du commun.

    « Alors qu’une souris privée d’oxygène meurt au bout d’une minute, les ratstaupes nus survivent 18 minutes au moins », analyse Gérard Friedlander, professeur de physiologie à l’université Paris-Descartes, qui s’est pris de passion pour cet animal étonnant. « Au-delà, les choses se corsent un peu. La moitié des spécimens meurent au bout de 24 minutes. »

     Quel est le secret de l’animal? Une réduction drastique de son métabolisme comparable à une hibernation – ses pulsations cardiaques passent de 200 à 50 coups par minute – et l’utilisation d’un «générateur de secours» moléculaire, montrent les chercheurs de l’équipe internationale, emmenée par l’université de l’Illinois (à Chicago), qui a réalisé ces travaux.

    Ne parvenant plus à transformer le glucose en énergie chimique directement utilisable, un processus qui requiert de l’oxygène, le rongeur se met à utiliser le fructose et le sucrose. « Il dispose de grandes quantités d’enzymes et de transporteurs qui lui permettent de transformer le fructose en lactate, une source alternative d’énergie cellulaire, dans le cerveau, le coeur et les principaux organes vitaux », explique Gérard Friedlander. Cette voie métabolique, courante chez les plantes, ne nécessite pas d’oxygène. Elle est utilisée margi- nalement par les muscles humains lorsqu’ils sont trop sollicités (c’est d’ailleurs la formation de ce lactate qui est à l’origine des courbatures).

    « Ce qui est amusant, c’est que le fructose est un cauchemar pour les nutritionnistes, car il active des voies métaboliques qui conduisent à la production incontrôlée de graisse, note le chercheur. Mais chez le rat-taupe nu, ce même fructose lui sauve la vie dans les conditions extrêmes dans lesquels il se retrouve. » Le petit rongeur vit en effet en colonies imposantes pouvant compter plusieurs centaines d’individus, dans des galeries où l’oxygène finit inévitablement par manquer.

    Que faire de cette découverte? « On peut se demander s’il ne serait pas possible d’activer cette voie métabolique de façon préventive chez des patients à très haut risque de faire des accidents cardio-vasculaires. Des accidents qui pourraient priver d’oxygène leur coeur ou leur cerveau, imagine Gérard Friedlander. Mais c’est encore de la science-fiction. »

    Avec le Dr Frédéric Saldmann, cardiologue et nutritionniste à l’hôpital Georges-Pompidou, le doyen de l’université Paris-Descartes a monté la Fondation pour la recherche en physiologie, destinée à récolter des fonds pour étudier le rat-taupe nu, qui n’est pas encore un animal courant dans les laboratoires. « Nous avons maintenant une centaine d’animaux à l’École nationale vétérinaire de Maisons-Alfort, et nous menons les premiers programmes de recherche à l’hôpital Necker, détaille Gérard Friedlander. Nous essayons de comprendre pourquoi ses artères restent aussi souples avec l’âge, mais aussi le rôle que pourrait jouer l’exercice physique ou l’alimentation dans son métabolisme exceptionnel. »

     

    Source :lefigaro.fr

     

     


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  • Bon lundi férié


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