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    Le Rwanda interdit officiellement la sorcellerie pendant les matches de football

     

     

    La Fédération rwandaise de football (FERWAVA) a interdit la sorcellerie sur les pelouses après qu'un joueur a «jeté un sort» durant un match.

     

    16 décembre 2016 au Rwanda lors d'un match entre le Mukura Victory Sports et le Rayon Sport. alors que le Mukura mène 1-0 sur sa pelouse et que son gardien a le ballon en main, l'attaquant du Rayon Moussa Camara se précipite sur le poteau droit du but adverse pour y exécuter ce qui a été perçu comme un acte de sorcellerie. Il est immédiatement pris en chasse par le portier de l'équipe à domicile et quelques défenseurs, mais l'incident en reste là, avec un simple carton jaune adressé à l'attaquant par l'arbitre.

    Quelques minutes plus tard, Moussa Camara réussit à propulser le ballon au fond des filets sur un centre venu de la gauche. Le match s'est terminé sur le score de 1-1. Si l'incident puis le but prêtent à sourire, la Fédération rwandaise de football (FERWAVA) a pris tout cela très au sérieux. A l'issue d'une réunion de travail «extra-ordinaire» qui a regroupé tous les présidents des clubs de la première division, la plus haute autorité footballistique du pays a mis en place des sanctions contre l'usage de la sorcellerie autour des matches.

     

    Grosses amendes en cas d'utilisation de la sorcellerie

    D'après le New Times, un des quotidiens les mieux diffusés du pays, les joueurs coupables de sorcellerie écoperont d'une amende de 100.000 francs rwandais (environ 116€) et de trois matches de suspension, contre 200.000 francs rwandais et quatre matches de suspension pour les entraîneurs (environ 232€), en plus d'une amende de 500 000 francs rwandais (environ 580€) et d'un retrait de 3 points pour les clubs impliqués.

    Le journal explique que d'après Vedaste Kayiranga, vice-président de la FERWAVA, tous les présidents des clubs présents à la réunion ont admis à l'unanimité que la croyance en la sorcellerie est une grande menace non seulement pour le football, mais aussi pour l'image du pays. Le vice-président de la FERWAVA a déclaré au quotidien rwandais: «Puisqu'il n'y a pas de moyens scientifiques de prouver l'utilisation de la sorcellerie, ces mesures se baseront sur les rapports des arbitres et tout élément laissant penser à l'utilisation de la sorcellerie».

     

     

    Source :Le figaro.fr


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  • pas de trêve de fin d'année!

     

    Congo: 22 civils massacrés au Nord-Kivu

     

    • Mis à jour le 26/12/2016 à 07:01

     

    Vingt-deux civils ont été massacrés à l'arme blanche hier et aujourd'hui, dans l'Est de la République démocratique du Congo, selon des sources concordantes aujourd'hui. Le drame s'est produit à Eringeti et dans ses environs, dans le territoire de Beni, zone du nord du Nord-Kivu ensanglantée depuis plus de deux ans par une vague de massacres ayant fait plus de 700 morts, ont indiqué à l'AFP l'administrateur territorial, Amisi Kalonda, un porte-parole militaire et un militant associatif.

    M. Kalonda a imputé l'attaque aux Force démocratiques alliées, rébellion ougandaise musulmane installée dans la région depuis plus de vingt ans et accusée par les autorités congolaises d'être responsables des tueries en série dans la région. "Les ADF ont encore endeuillé la population de Beni territoire à Eringeti et dans ses environs. Hier, ils ont tué dix civils" à Eringeti, a déclaré à l'AFP M. Kalonda, joint par téléphone de Goma, la capitale du Nord-Kivu. "Douze autres corps ont été retrouvés [dimanche] dans des villages environnants" par l'armée qui poursuivait les assaillants, a-t-il ajouté. Selon lui, l'attaque a commencé en début d'après-midi samedi contre la ville d'Eringeti, déjà frappée par plusieurs massacres similaires. "Le mode opératoire, c'est toujours le même", a dit M. Kalonda : les victimes ont été tuées "à l'arme blanche et à la machette".

    Confirmant l'attaque, un porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC) a déclaré que l'armée avait "tué quatre rebelles ADF". "Le bilan est très lourd pour les civils", a ajouté l'officier sans donner de chiffre des victimes. "Les ADF ont attaqué Eringeti et ses environs", a déclaré pour sa part Teddy Kataliki, président de la Société civile du territoire de Beni, coalition d'associations locales. "Déjà hier, 10 corps ont été retrouvés, et aujourd'hui 12 autres corps de civils", a-t-il ajouté, estimant qu'il s'agissait d'un bilan encore provisoire. "Nous ne comprenons pas cette situation qui continue à endeuiller le territoire de Beni", a-t-il dit.

    Joint vers 19h45 (18h45, heure française), il a fait état d'une autre attaque en cours contre la ville d'Oicha, plus au sud depuis 16h00 (15h, heure française). Le capitaine Hazukay a confirmé que l'armée était en opération dans cette zone, et a refusé de donner plus de détails avant que celle-ci ne soit achevée.

    Source :lefigaro.fr avec AFP

     

     

     

     


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