Simon Lutumba Ndomanueno, surnommé Lutumba Simaro Masiya, né à Léopoldville le 19 mars 1938 et mort le 30 mars 2019 est un guitariste rythmique, auteur-compositeur congolais et membre du groupe de rumba congolaise TP OK Jazz qui a dominé la scène musicale congolaise des années 1959 aux années 1980.

Carrière

En 1961, après avoir quitté le groupe Congo Jazz, Simaro Lutumba rejoint Franco Luambo Makiadi pour former O.K. Jazz (« Orchestre Kinshasa »). Plus tard, Josky Kiambukuta les a rejoints, puis plus tard encore, Ndombe Opetum. Pendant quelque temps, Youlou Mabiala et Madilu System ont joué avec OK Jazz avant de se lancer dans une carrière solo. Pendant de nombreuses années, Simaro a été vice-président du groupe et a dirigé le groupe lors des longs voyages de Franco en Europe dans les années 1980. En 1974, il compose la chanson à succès du groupe, Mabele interprétée par Sam Mangwana, qui lui vaut le surnom de « Poet ». À la fin des années 1970, il fut emprisonné à la prison de Makala, avec Franco et d'autres musiciens, pour deux chansons jugées obscènes par les autorités. Selon les experts, Lutumba est considéré comme l'un des plus grands poètes, chanteurs et philosophes de la musique congolaise.

LOUS AND THE YAKUZA

Lous and the Yakuza (nom de scène de Marie-Pierra Kakoma) est une auteure-compositrice-interprète, rappeuse et mannequin belgo-congolaise née le 26 mai 1996 à Lubumbashi (rdc).

Elle s'est fait connaitre après la sortie de son premier single Dilemme en septembre 2019, suivi de Tout est gore en décembre 2019 et de Solo en mars 2020. Son premier album, Gore, produit par El Guincho, est sorti le 16 octobre 2020.

Lous est une anagramme de Soul et the Yakuza réfère à tous ceux qui travaillent pour elle, que ce soit sur scène ou en coulisse.

Lous est née Marie-Pierra Kakoma le 26 mai 1996 à Lubumbashi au Zaïre (actuelle République démocratique du Congo). Ses parents y étaient médecins. Son père congolais était gynécologue et sa mère rwandaise était pédiatre. Sa mère a été emprisonnée au Congo pendant deux mois pendant la deuxième guerre du Congo en 1998 en raison de son appartenance ethnique. Après que son père a obtenu sa libération, elle s'est enfuie en Belgique avec l'une des sœurs de Kakoma. Marie-Pierra Kakoma et le reste de ses frères et sœurs ont rejoint leur mère en Belgique deux ans plus tard, en 2000, alors que leur père est resté au Congo. La famille a déménagé au Rwanda en 2005, avant de retourner définitivement à Bruxelles en 2011

Marie-Pierra Kakoma a adopté le nom de scène de Lous and the Yakuza à partir d'une anagramme de soul (âme), source de son inspiration musicale, et Yakuza, le syndicat du crime organisé japonais, dont elle utilise le nom pour décrire son « équipe » de collaborateurs sur lesquels elle s'appuie pour lui créer sa musique.

Née le 25-10-1996 à Goma, Divine Ingala, alias DIVA KEY est une artiste de la RDC.

Auteure de Tonight (2020) et Dodo (2021), Diva Key est une jeune chanteuse Congolaise qui a comme fief la ville de Beni au nord de la Province du Nord-Kivu à l'est de la République Démocratique du Congo. cette jeune artiste veut faire voir au monde une autre face de la ville de Beni qui aujourd’hui connait des atrocités, cette autre face n'est autre que l'espoir qu'elle exprime à travers sa musique.

Lexxus Legal

De son vrai nom Alex Dende, Lexxus Legal est un rappeur congolais et membre du groupe "PNB" (Pensée Nègre Brute) groupe kinois créé en 1999. Figure emblématique du hip hop congolais, Il impose son rap sur les scènes congolaises et internationales.

Outre son statut de rappeur et sa carrière d'artiste, Lexxus Legal est le pilier du style hip hop au sein de son organisme Racine Alternative et façonne des événements tels que la sélection duGabao Hip Hop, et de festivals Mimi Sud et Cœur d'Afrique.

   Jean Goubald : un autre genre de la musique congolaise

Jean Goubald Kalala est un guitariste et chanteur kino-congolais, né à Mbuji-Mayi le 22 mai 1961.

Sous ses airs d’Aristocrate Gentleman, impassible, sa barbichette grisâtre soutenue d’une moustache soignée, Jean Goubald, 51 ans, de son vrai nom Jean KALALA MIDIBU, est un artiste talentueux. Révélé dans « Bombe Anatomique » premier album sorti en 2005, Jean Goubald a « essuyé les plâtres » avec son style de musique atypique. Un cocktail de rythmes d’ici (RDC) et d’ailleurs (Reggae, Blues, R&B, Rumba et Jazz) arboré des textes qui mêlent rimes et rires. Loyal, convivial selon ses proches, cet ancien du Collège Albert (actuel Boboto) a plus d’une corde à sa guitare ; il est à la fois chanteur, arrangeur musical, compositeur, guitariste et humoriste. On peut dire de cet artiste complet qu’il a l’art dans le sang.

La musique, sa passion

 Sa musique, est un fruit des convergences parallèles. Fils de juriste, il entame ses études en Pharmacie (Université de Kinshasa), option qu’il cumule avec la musique en intégrant le « Phacochère Music », prospectant dans les groupes folklorique, grecque et arabe. Après 4 années de ballotage académique, l’issue, s’est avérée non favorable. L’ironie, passant outre ses études, il perfectionne son talent de musicien. De très près, il collabore avec des grands de la musique congolaise comme, Gérard Madiata, Rochereau Tabu Ley, Kalama Soul, Youlou Mabiala, Mbilia Bel, Tshala Muana, Mopero  wa Maloba, le groupe Zaïko Langa Langa et tout récemment Papa Wemba, Koffi Olomide, JB Mpiana et Werrason.  Initié à la guitare à l’âge de 6 ans, Jean Goubald s’inscrit parmi les artistes musiciens qui ont brassé cet art en mettant en exergue la pluralité musicale.

Un artiste engagé

Auteur des chansons thématiques, « la situation préoccupante de l’Afrique en général mais surtout du Congo est ma source d’inspiration (…) ce qui sans trop le chercher impose le choix des textes » raconte-t-il. Un choix distinct, révélant son talent à la hauteur de son mètre quatre-vingt par des thèmes précis habilement exploités. Il encourage l’éducation et l’amour, dénonce les attraits de la vie facile, expose les conflits et ses dommages collatéraux et prône les valeurs morales, bref, une démarche d’éveil de conscience. Pourtant peu familière mais adulée du public, la musique de Jean Goubald hisse ses supporters vers des hauteurs insoupçonnées et induit une opportunité de réflexion sur des sujets auxquels la société devrait se pencher davantage.

Authentique et toujours touchant, Jean Goubald se balade avec la voix entre un genre et l’autre, avec une nonchalance qui ne saurait cacher les élans de l’âme qui nourrissent son répertoire aux influences diverses. Ses sources sont d’une inspiration sans cesse renouvelée comme les émotions accompagnant chaque étape de la vie, et qu’il se propose de distiller dans ses chansons instructives. Ses spectacles, dans son pays comme ailleurs où il est invité,  (Centre Culturel Français juin 2012 Pointe-Noire-Congo, festivals-nuit africaine 2011 et Yambi 2007 en Belgique) pour ne citer que ceux-là,  il exprime un profond désir de satisfaire son public en lui transmettant des émotions à travers sa musique. « Bien que les gens ne réagissent pas toujours de la même façon, lorsque quelqu’un aime ce qu’il entend, il y a constamment cette réaction du sourire et de l’échange ; que ça se passe dans les cris ou dans le calme, le noyau de la communication c’est que le public aime être là et échanger avec moi ».

Attendant la sortie de son nouvel opus, « Norme » prévue pour cette année, les fanatiques de Jean Goubald dans tous ses spectacles, ovationnent « Alléluia », son single en promotion couplé de « Bombe anatomique », qui est depuis sept ans déjà sur le marché, mais pourtant ne cesse d’attirer un public toujours aussi nombreux.

Une source d’inspiration sans cesse renouvelée comme les émotions accompagnant chaque étape de la vie, avec « Norme », le public est servi !

 Source : mediacongo.net