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    VETIVERIA NIGRITANA

     

    Nom vulgaire : Vétiver

                Noms africains - Wolof : tep, sep

                                     Bambara : bangasa, ngokoba

                         Peuhl : sêban, sâban

     

     

    DESCRIPTION


    C’est une herbe vivace grâce à ses rhizomes qui forment des touffes compactes à nombreuses feuilles dressées.
    Les tiges portant les fleurs peuvent atteindre 2,50 mètres de hauteur.
    Les feuilles sont très longues (1 mètre à 1,50 mètre).
    Les fleurs sont disposées en racèmes composés de 15 à 20 verticilles.

     

    AIRE DE DISTRIBUTION

     

    Afrique australe

     

    Utilisation en médecine traditionnelle

     

     

    Les rhizomes de cette plante renferment une huile essentielle d'odeur agréable à alcools sesquiterpéniques (vetiverols) responsables de l'action désinfectante et antiseptique

    et qui est très employée pour désinfecter l'eau de boisson.

    D'autre part l'eau aromatisée par l'essence de ce rhizome est donnée aux enfants pour calmer les diarrhées.

     

     

     


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    GRANDEUR ET DECADENCE

     

    Que reste-t-il des palais de Mobutu vingt-deux ans après sa mort

     

    Le 7 septembre 1997, le maréchal Mobutu Sese Seko, ancien président du Congo rebaptisé Zaïre, décédait à Rabat au Maroc. Renversé quelques mois plus tôt par l'avancée de la rébellion de AFDL de Laurent-Désiré Kabila, Mobutu était emporté par un cancer à l'âge de 66 ans. Il vivait en exil au Maroc depuis son départ de son fief de Gbadolite le 18 mai 1997, deux jours après avoir fui Kinshasa en compagnie de sa proche famille et de quelques fidèles.

     

    Versailles de la jungle

     

    Gbadolite était le symbole du régime de Mobutu : c'est la ville d'origine du président, inondée de privilèges et d'équipements, comme le reste du pays ne pouvait qu'en rêver : centrale hydroélectrique et électricité, liaisons satellite, routes, aéroport prévu pour accueillir un Concorde... et puis des palais.

     

    GRANDEUR ET DECADENCE

     

    GRANDEUR ET DECADENCE

    Ces "Versailles de la jungle", trois palais en pleine forêt tropicale dans la province septentrionale de l'Equateur, ont été bâtis pour le chef de l'Etat. Deux à Kawele, l'un avec d'insolites pagodes chinoises, l'autre en style moderne, et enfin un troisième à l'est de Gbadolite, le Palais des Bambous. En 2004, le réalisateur Thierry Michel présentait quelques images de ces palais à l'occasion de la sortie en DVD de son film "Mobutu, roi du Zaïre".

     

    GRANDEUR ET DECADENCEpalais bambou

     

    On sait qu'après la prise du pouvoir par Laurent Désiré Kabila, les palais furent pillés. Depuis, ils subissent le climat tropical. En décembre 2010, un photographe français les a fixés dans ces clichés évocateurs. Gwenn Dubourthoumieu a photographié des salles vides, où tout ce qui pouvait être emporté a été arraché. Des militaires squattent toujours les lieux et des "membres de la famille" font payer la visite.

    Ailleurs au Congo, l'appétit immobilier du "vieux léopard" s'est aussi manifesté à Nsele à une quarantaine de kilomètres de Kinshasa.

    GRANDEUR ET DECADENCE

    GRANDEUR ET DECADENCE

    GRANDEUR ET DECADENCE

    GRANDEUR ET DECADENCE

    GRANDEUR ET DECADENCE

     

    Pour être complet, il faut aussi quitter le Congo et savoir que le président zaïrois avait une brique dans le ventre. Dix propriétés en Belgique, dont 5 châteaux : il avait investi notamment à Rhode-Saint-Genèse et à Uccle, ici à Fond'Roy avec son parc de 5 hectares, ou avenue Maréchal Ney, avenue du Prince d'Orange, avenue Brugmann, et à Ixelles près des étangs.

    Ou encore en France, comme au Cap Martin, sur la côte d'Azur, ou avenue Foch à Paris, et en Suisse avec son domaine de Savigny, près de Lausanne. En Afrique même, il possédait encore des hôtels et une villa à Dakar, des villas en Côte d'Ivoire, à Bangui, au Tchad et à Monbasa.

    Source : rtbf.be

     


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  • BON LUNDI


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