• COCHLOSPERMUM TINCTORIUM

     

    COCHLOSPERMUM TINCTORIUM

     

    Cochlospermum tinctorium

     

     

    Noms africains - Wolof: fayar

                                                         - Peuhl: nda déré, ndadure, darundé

     

     

    DESCRIPTION

     

    Plante ne dépassant pas 50 cm de haut et dont les tiges feuillées se développent pendant les pluies et montrent des feuilles profondément palmatilobées.

    Les fleurs d'un beau jaune apparaissent presque au niveau du sol après les feux de brousse.

    Les fruits sont des capsules  ovoïdes qui renferment de nombreuses graines.

     

    AIRE DE DISTRIBUTION

     Afrique tropicale (du Sénégal jusqu'au Cameroun et au Soudan). Savanes, prairies, entre 600 et 1100 m.

     

    COCHLOSPERMUM TINCTORIUM

     

     

    UTILISATIONS

     

    En médecine traditionnelle, le porte-greffe jaune est l’un des médicaments les plus respectés en Afrique de l’Ouest pour le traitement de la jaunisse et des maladies du foie

    En plus de son utilisation dans le traitement des maladies du foie, la plante est également utilisée pour traiter l'œdème, l'écoulement urétral, la dysménorrhée, l'épilepsie, la schistosomiase, la pneumonie, des affections bronchiques, la conjonctivite, des problèmes gastriques, la diarrhée, une indigestion, des maux de ventre et de la peau.

    Un extrait du porte-greffe est pris contre le paludisme

    Une concoction de fruits, associée à des fruits de tamarin, se boit pour soigner les morsures de serpent

    Les feuilles pulpées sont utilisées dans un pansement humide pour maturer les abcès et les furoncles.

    La décoction de brindilles ou de porte-greffe se boit ou est utilisée dans un bain pour traiter les troubles urino-génitaux, les douleurs rénales ou les douleurs entre les côtes.

    Le corps est lavé avec un extrait d’eau du rhizome pour soigner les maladies de la peau et comme prophylaxie.

    L’huile de graine est utilisée pour traiter la lèpre.

    Cette plante est aussi très employée comme anti-inflammatoire dans le cas d'hémorroïdes justifiables d'une intervention chirurgicale.

     




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  • FOLKLORE SUITE....

     

    Elections 2018 : la CENI annonce officiellement le report de la publication des résultats

    Les résultats de l’élection présidentielle ne seront plus publiés dimanche 6 janvier, comme initialement programmé selon le calendrier réaménagé de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Son président, Corneille Nangaa, l’a officiellement annoncé lors d’une conférence de presse organisée à Kinshasa. Il n’a avancé aucune date précise pour la publication des résultats.

    « Annoncée pour ce 6 janvier 2019, la publication des résultats ne peut intervenir ce jour », a affirmé le président de la CENI, Corneille Nangaa.

    Il explique que les travaux de ramassage et transmission des plis des différents bureaux de vote se poursuivent vers les différents centres locaux de compilation, et les destinataires légaux.

    « Le taux de traitement qui était de 20% le 3 janvier 2019, est aujourd’hui à 53% », assure Corneille Nangaa.

    En attendant l’exhaustivité des plis, le président de la CENI demande à l’opinion « de garder patience, le temps de la compilation de toutes les données. »

    Le calendrier réaménagé de la CENI annonçait la publication des résultats provisoires le 6 janvier, et les définitifs le 15 du même mois. La prestation de serment du nouveau président élu devrait avoir lieu le 18 janvier.

    « Il va de soi que tout ce que nous faisons aura un impact sur le calendrier. Nous donnerons les données y afférentes à l’annonce des résultats », a précisé Corneille Nangaa.

    Source : radiookapi.net 

     

     


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  • DEJA FATIGUE !!!!


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    RD Congo : la grande incertitude, dans l'attente des résultats de la présidentielle

    Au lendemain du vote, les réseaux téléphoniques et Internet ont été coupés, tandis que les camps des candidats en lice s'attribuent déjà la victoire.

    L'impression de normalité n'a duré que quelques heures. Lundi matin, Kinshasa a pourtant tenté de faire bonne figure. À l'aube, les rues désertes de la veille se raniment, les passants pressés allongent le pas vers le centre-ville, comme si une semaine des plus normales s'annonçait. Le dimanche, jour d'une élection présidentielle tout aussi attendue que redoutée, est derrière eux. Le vote n'a pas tourné au chaos, la violence est restée mesurée. Alors, la ville entrevoit l'espoir d'une transition pacifique, d'un scrutin sans les contestations, les cris et les peurs jusque-là inévitables.

    À midi, les premiers mauvais signes font s'envoler ce rêve. En quelques heures, l'ensemble des réseaux Internet mobile et terrestre sont coupés. Les SMS ne fonctionnent plus que par intermittence. Aucune annonce officielle n'explique cette coupure. Mais personne n'en a vraiment besoin pour comprendre et s'inquiéter. Le blackout est devenu presque commun, un passage obligé, de bien des régimes d'Afrique dès qu'un risque de manifestation se dessine. En bloquant l'accès aux messageries et aux réseaux sociaux, le pouvoir espère gêner un peu la diffusion de mots d'ordre. En 2016, le président du Congo Brazzaville voisin, Denis Sassou Nguesso, avait ainsi totalement coupé son pays du monde alors que sa neuvième réélection, vivement contestée, soulevait la rage de la capitale.

     «C'est de mauvais augure, reconnaît un diplomate. Le pouvoir semble un peu paniquer. Le processus électoral, s'il n'a pas été parfait, et loin de là, a été acceptable. Mais le moment le plus délicat est celui de l'annonce du résultat». La Commission épiscopale (Cenco), qui conduit une mission d'observation électorale, a relevé plusieurs irrégularités et surtout de nombreux retards, parfois très longs, dans bien des régions. Ces délais, note un observateur, affectent essentiellement des fiefs de l'opposition, un hasard étrange. Comme d'autres, ce dernier redoute que les tentations de fraude deviennent de plus en plus fortes.

    Dès dimanche soir, le ton a commencé à monter entre les différents prétendants. La Coalition de Martin Fayulu, l'un des principaux opposants, dénonçait des «irrégularités» qui auront, selon eux, «une incidence grave» sur la sincérité de l'élection. Sans le dire ouvertement, ce parti considère sa victoire certaine, et qu'une défaite ne pourrait venir que «d'un vol». «Dès lors, on luttera».

    Pour l'entourage du candidat du pouvoir, Emmanuel Ramazani Shadary, l'issue ne fait pas plus de doute. On affirme que la présidence est acquise. Au sortir de son bureau de vote, Shadary avait d'ailleurs assuré: «Demain, je serai président». Lundi, l'un de ses porte-parole s'est fait un rien menaçant. Dans un communiqué, il a condamné «tout acte incitatif au désordre et à la désobéissance civile». La Commission électorale (Céni), l'organisme qui gère l'élection, dispose de six jours pour annoncer le nom du vainqueur.

    Source :lefigaro.fr

     


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