•  

    OR MAUDIT

     

     Sous une chaleur étouffante, dans la boue collante et les émanations pestilentielles, ces mineurs illégaux s'épuisent jour après jour dans une folle quête : trouver de l'or. Au Ghana, la ruée vers ce précieux métal ne cesse de provoquer des catastrophes. Chaque semaine ou presque, des hommes se tuent à la tâche ou se blessent gravement pour un salaire de misère. La terre, retournée et souillée, est polluée pour de longues années. Souvent envoyés dans les carrières par leur famille pour réussir à payer l'école, des milliers d'enfants sont exploités sans vergogne. Sans aucune protection, ils sont exposés à des doses massives de mercure qui permet de séparer l'or des autres minerais, mais qui attaque le système nerveux. Dans l'indifférence générale.

     

    Source :lefigaro.fr


    2 commentaires
  • Afrique : quand des chercheurs peignent les fesses des vaches pour les sauver des lions

     

    ASTUCE – Des chercheurs australiens expérimentent une nouvelle stratégie low-cost pour préserver le bétail du Botswana. Leur technique : peindre des yeux sur la croupe des vaches pour leurrer les lions locaux.

     

     

    leurre au botswana

     

    Les chercheurs ont dessiné des yeux sur les croupes des vaches.

    Si les vaches avaient des yeux sur les fesses, elles seraient sans doute moins vulnérables. Voilà les premières conclusions d’une technique expérimentée par des chercheurs australiens sur le bétail du Botswana, dans le sud de l’Afrique. Pour dissuader les lions voraces d’attaquer leurs victimes par derrière, ils ont tout simplement peint des yeux sur la croupe des vaches.

    Big Brother, papillons et croupes de vaches 

    "Les lions sont des chasseurs qui pratiquent l’embuscade. Ils se glissent vers leurs proies, s’approchent et sautent dessus sans être vus", détaille Neil Jordan, biologiste de la conservation à l’université de Nouvelle-Galles du Sud, et pilote du projet baptisé iCow. En observant l’attaque d’un fauve sur un impala (un cousin de la gazelle), il a cependant remarqué que le lion abandonnait sa chasse lorsqu’il était repéré par sa frêle proie.

    leurre au botswana

     

    Le biologiste a donc décidé d’utiliser une bonne vieille astuce de Dame Nature : les faux yeux, présents par exemple sur les ailes de certains papillons pour dissuader les oiseaux d’attaquer. L’objectif : faire croire aux fauves qu’ils sont surveillés par les croupes de leurs proies. Et ces mirettes factices ont déjà porté leurs fruits. Pendant 10 semaines l’an dernier, le tiers d’un troupeau de 62 têtes a été grimé pour éprouver la technique. Résultat : trois vaches sans faux yeux ont été dévorées. Aucune des vaches aux derrières peints n’a subi d’attaque.

     

    leurre au botswana

    Certains papillons possèdent naturellement de faux yeux sur leurs ailes pour dissuader les oiseaux

    Sauver le bétail, mais aussi les lions 

    L’objectif de cette astuce est, non seulement de préserver le bétail, mais aussi et surtout de protéger les lions eux-mêmes. "Comme les zones de conservation protégées deviennent de plus en plus petites, les lions entrent de plus en plus en contact avec les populations humaines, qui s’étendent elles-mêmes jusqu’aux frontières de ces zones", explique Neil Jordan.

    Pour se nourrir, les lions s’attaquent aux élevages et se voient chassés, empoisonnés ou tués par les fermiers mécontents. Selon l’université australienne, le lion africain est actuellement inscrit sur la liste rouge des espèces menacées, avec une population de 23.000 à 39.000 individus dans la nature.

    leurre au botswana

     

    Le 11 juillet, l’équipe du Dr. Jordan est retournée au Botswana pour renouveler l’expérience en surveillant les vaches et les lions par balises GPS. À la suite d’une campagne, les chercheurs ont levé plus de 6000 dollars australiens (près de 4000 euros) auprès du public. "Si l’outil fonctionne, il apporterait une solution peu chère et écologique pour protéger le bétail des fermiers du Botswana — et d’ailleurs — et un moyen de préserver les lions des contre-attaques meurtrières", conclut le chercheur-peintre.

    Source : metronews.fr

     


    3 commentaires
  •  

    Le Kenya détruit la plus grosse quantité d'ivoire de l'histoire

     

     Un total de 105 tonnes d'ivoire ont été brûlées samedi en présence du président kenyan. La crémation publique, organisée dans le parc national de Nairobi, vise à alerter l'opinion et à promouvoir la lutte contre le braconnage.

    Le geste symbolique a eu lieu devant des caméras du monde entier. Le président kenyan a procédé samedi à la destruction de 105 tonnes d'ivoire dans le parc national de Nairobi, soit la plus grande quantité d'«or blanc» jamais incinérée en une fois. L'objectif? Signer un acte symbolique fort pour la lutte contre le braconnage des éléphants, décimés pour leurs défenses qui se négocient à prix d'or.

    Le président Uhuru Kenyatta et son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba, dont le pays abrite plus de la moitié des éléphants de forêt en Afrique, ont inséré chacun une torche dans une des pyramides constituées de défenses d'éléphants empilées verticalement, sur plus de trois mètres de haut.

     

    «Personne, je répète, personne n'a de commerce à faire avec l'ivoire, car ce commerce est synonyme de mort pour nos éléphants et de mort pour notre patrimoine naturel», a déclaré Uhuru Kenyatta lors de cette cérémonie destinée à promouvoir la lutte contre le braconnage et l'interdiction totale du commerce de l'ivoire. «Pour nous, l'ivoire n'a aucune valeur à part sur nos éléphants», a-t-il martelé.

    S'adressant aux braconniers, le président Ali Bongo a fait part de sa détermination à les combattre: «Nous allons mettre un terme à votre business et la meilleure chose que vous puissiez faire, c'est de prendre votre retraite».

    Présente à la cérémonie, la ministre française de l'Environnement Ségolène Royal a défendu la nécessité de «tuer la demande» et annoncé l'interdiction prochaine de tout commerce d'ivoire en France.

    Cette interdiction complète une série de mesures prises l'année dernière par la France, notamment l'interdiction des exportations d'ivoire brut. Les dérogations exceptionnelles concerneront principalement les rénovations d'oeuvres d'art, a expliqué le ministère, indiquant que cette interdiction serait signée «lundi ou mardi». Le commerce d'ivoire en France est strictement encadré depuis 1990: il était limité aux pièces datant d'avant 1947 et considérées comme des antiquités ou à des pièces et morceaux bruts entrés dans l'Union européenne avant 1990. Cette nouvelle interdiction concernera donc principalement les ventes aux enchères.

     

     

    Au total, dix pyramides d'ivoire et une pile de cornes de rhinocéros ont ainsi été mises à feu. Environ 5% du stock mondial d'ivoire vont ainsi partir en fumée.

     

     

    Environ 30.000 éléphants sont abattus chaque année pour leurs défenses par des braconniers de mieux en mieux équipés. La conséquence est dramatique: additionnées, les morts naturelles et celles imputées aux braconniers surpassent le taux de reproduction de l'espèce.

    Les 16.000 défenses incinérées samedi représentent la quasi-totalité du stock d'ivoire kenyan, constitué depuis 1989 et l'interdiction du commerce international de «l'or blanc». Le trafic d'ivoire est porté par la demande asiatique, essentiellement en Chine où le kilo se négocie environ 1000 euros.

     

     

    L''incinération pourrait prendre plusieurs jours. «En fait, l'ivoire ne brûle pas», a expliqué à l'AFP le responsable pyrotechnique de la crémation.

    «Si vous souhaitez le réduire en cendres, il faut soumettre l'ivoire à de très hautes températures.» Les températures requises seront donc atteintes grâce à un mélange de diesel et de kérosène injecté avec de l'air sous haute pression au cœur de chacune des pyramides d'ivoire.

     

     

    Lors de la cérémonie, le paléoanthropologue Richard Leakey, qui dirige le Service kényan de la faune (KWS), a défendu l'initiative kényane: «C'est une satanée bonne opération de communication. Si je veux atteindre six milliards d'individus, j'ai besoin de ce genre d'événement», a-t-il expliqué à l'AFP.

    Source : lefigaro.fr 

     

     


    5 commentaires
  • papa wemba est décédé

     

    Papa Wemba, la rumba congolaise perd son dernier roi

     

    Admiré par Peter Gabriel et Stromae, le chanteur et «sapeur» est mort à 66 ans, après un malaise en plein concert à Abidjan.

    Des trois monarques de la rumba congolaise, une musique qui fait danser toute l’Afrique depuis plus d’un demi-siècle, il était le benjamin, et le dernier survivant après la mort de Franco Luambo, en 1989, puis celle de Tabu Ley Rochereau en 2013. Dimanche vers 5 heures du matin, alors qu’il venait de commencer son concert dans le cadre du Festival des musiques urbaines (Femua) à Abidjan, en Côte-d’Ivoire, Papa Wemba s’est effondré sur scène. Des images de télévision montrent ses choristes et ses musiciens se porter à son secours. Quelques heures plus tard, la nouvelle de sa mort submergeait les réseaux sociaux.

    En août 2013, dans une interview à Libération, Stromae expliquait ainsi son recours à une voix de tête: «Je suis très à l’aise dans cette voix-là. C’est l’influence de Papa Wemba qui ressort.» Ce timbre haut perché avait aussi séduit l’Anglais Peter Gabriel, qui produira trois disques de l’artiste sur son label Realworld. Dans l’espoir, finalement déçu, d’imposer planétairement la rumba et son trépidant dérivé, le soukouss. L’ancien chanteur de Genesis avait même programmé le chanteur congolais en première partie de sa tournée mondiale, en 1993.

    Né en 1949 dans le Kasaï, au cœur de l’ancien empire du Congo belge, Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba adopta d’abord le pseudonyme de Jules Preisley. En 1969, il fonde Zaiko Langa Langa, un ensemble qui marque le passage de la rumba, réappropriation des rythmes cubains par les musiciens africains, vers le soukouss, influencé par le funk et la soul. Le Zaïre, nom imposé à l’ancien Congo belge par le dictateur Mobutu Sese Seko, était alors le laboratoire d’une modernité ancrée dans l’héritage des ancêtres. Le groupe participe ainsi aux concerts organisés en septembre 1974 à Kinshasa en marge du championnat du monde de boxe opposant Mohammed Ali et George Foreman.

    L’histoire de la musique moderne zaïro-congolaise est une inextricable jungle d’ensembles qui se forment, se dissolvent et se reforment, de leaders qui se brouillent et se réconcilient. Papa Wemba, que ses légions de fans appelaient respectueusement «le Mzée» (le chef du village), sera à la tête de nombreux groupes, dont Viva La Musica, après un éphémère Isifi Lokole qui témoignait de l’humour particulier du musicien: Isifi signifiant «Institut du Savoir Idéologique pour la Formation des Idoles», une façon de railler les noms ronflants qu’affectionnait l’administration mobutiste. Dans le Matonge, le quartier des plaisirs et de la vie nocturne à Kinshasa, une section baptisée Molokaï était son fief, et celui de ses adeptes.

    L’empereur des sapeurs

    Au-delà de la musique et de sa voix prodigieuse, Papa Wemba restera dans l’histoire pour avoir lancé le mouvement des «sapeurs». Lors de ses voyages en Europe, il s’habillait auprès des plus grands couturiers, ce qu’imitèrent les autres stars de la rumba. Cette façon d’afficher son statut social et sa notoriété donna naissance à la Societé des ambianceurs et personnes élégantes (Sape). Les concerts, en Europe comme au Congo, devinrent ainsi des concours d’élégance masculine, avec une surenchère de marques prestigieuses. C’était un autre pied de nez à la rigueur de Mobutu, qui avait interdit aux fonctionnaires les vêtements trop occidentaux, et imposé l’abacost (pour «à bas le costume»), une déclinaison de la veste Mao.

    Le Mzée eut aussi maille à partir avec la justice en France. En 2003, il passa quatre mois en prison pour trafic de visas et aide à l’immigration clandestine. Ses nombreux déplacements entre la RDC et l’Europe lui auraient permis, contre rémunération, de faire bénéficier des clandestins de visas accordés à des musiciens. Lui affirma lors de son procès à Bobigny tout ignorer de cette filière.

    Ces dernières années, l’idole congolaise s’était imposée dans le monde du rap, de Maître Gims, dont le père avait été chanteur auprès de Papa Wemba, à Baloji ou Abd-El-Malik, qui l’avait invité sur le titre Ground Zero.

    Source : libération/ François-Xavier Gomez

     

     



    3 commentaires
  • FAKOYE A LA VIANDE D'AGNEAU

     

     

    Mali

     

    FAKOYE A LA VIANDE D'AGNEAU

     

     

    INGRÉDIENTS(pour 8 personnes)

    1 kg de viande d'agneau
    2 verres de feuilles de fakoye* en poudre
    1 cuillère a café de dattes pilées
    1 cuillère à soupe de kaffone ( épices sonraye)
    10 dl d'huile d'arachide
    10 dl d'huile de karité(pour la cuisson la viande)
    2 cuillères à soupe de beurre de karité(pour les feuilles de fakoye)
    1 cube maggi,sel,poivre
    1 piment et 4 verres d'eau.




    Préparation

    dans une grande marmite, faire cuire la viande dans les 2 huiles (arachide et karité) pendant 15mn avec un grand verre d'eau, le sel, le poivre et le cube maggi tout en remuant de temps en temps.


    En attendant la cuisson de la viande, mettre les feuilles de fakoye dans un saladier et les malaxer avec 2 cuillères à soupe de beurre de karité et les épices al kafonne puis réserver.


    Après les 15mn de cuisson de la viande, ajouter les 3 verres d'eau, les dattes pilées, les feuilles de fakoye et le piment; laissez mijoter pendant 25mn en surveillant la cuisson.
    Servir sur du riz

     

    * feuille de  corète en français


    4 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique