• CROTTES ALORS.....

     

    Les bienfaits insoupçonnés des crottes d’hippopotames

     

    Des chercheurs viennent de découvrir qu’en déféquant dans l’eau, les hippopotames sont des fournisseurs importants de silicium, un élément indispensable à la croissance de microalgues essentielles à l’écosystème des rivières africaines.

    La santé des lacs et rivières tient parfois à peu de choses. En Afrique, les secrets de certaines eaux résident peut-être dans… l’intestin des hippopotames. Telle est la conclusion de chercheurs belges, américains, suédois et allemands, qui lancent l’alerte : sans les poussées péristaltiques de ces gros mammifères emblématiques de la savane africaine, classés espèce vulnérable par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), disparaîtrait une richesse essentielle à la vie des cours d’eau: le silicium.

    Avec sa silhouette de cuve à fioul et sa mâchoire à faire pâlir la Castafiore, Hippopotamus amphibius a un comportement unique parmi les mammifères qui peuplent l’Afrique subsaharienne : au crépuscule, il trimballe sa tonne et demie sur la terre ferme pour dévorer près de 70 kg d’herbe; dans la journée, il se prélasse dans l’eau, chahutant, baillant et... déféquant.

    Or dans ce popo d’hippo se trouve une richesse essentielle à la vie aquatique: le silicium, élément qui compose la structure externe («frustule») des diatomées (Bacillariophyta), des microalgues unicellulaires présentes dans toutes les eaux du globe, douces comme salées. Ces algues, la planète pourrait difficilement s’en passer: outre qu’elles émettent une part non négligeable de l’air que nous respirons, les diatomées ont un rôle majeur dans les écosystèmes aquatiques, puisqu’elles oxygènent les eaux et sont à la base de l’alimentation de nombreuses espèces. Dans certains cours d’eau africains, les hippopotames pourraient avoir un quasi-monopole de la fourniture de silicium, estiment les auteurs dans la revue Science advances .

    Pour ce faire, les chercheurs se sont rendus dans le sud-ouest du Kenya, dans la réserve nationale du Masai Mara. À la saison sèche, tout au long de la rivière éponyme qui compte en moyenne 36 hippopotames au kilomètre, les auteurs ont disposé des capteurs pour évaluer la quantité de silicium circulant dans l’eau et stockée dans les sédiments. Les auteurs ont aussi prélevé et analysé les fèces des hippopotames, et l’herbe des zones où ils aiment faire bombance. Ils ont également analysé, une fois par heure pendant 24 heures, l’eau en amont et en aval d’une piscine à hippos située vers la fin de la rivière, où jusqu’à 80 bestioles peuvent barboter de conserve.

    Les auteurs ont ainsi constaté que la silice (dioxyde de silicium, SiO2) présente dans les sols et absorbée par les plantes (pour assurer leur robustesse et les défendre contre les toxiques, les stress météorologiques, les attaques de microbes, insectes et autres herbivores…) se retrouve en quantité très importante dans l’intestin des hippopotames. Lesquels, libérant dans l’eau le produit de leur digestion puis agitant le tout en s’ébrouant, seraient une véritable « pompe à silicium » pour les microalgues de la rivière Mara. Ils y transportent jusqu’à 76% du flux total de silicium, calculent les auteurs !

    « Le lac Victoria, où se jette la rivière Mara, peut survivre plusieurs décennies sur ses réserves de silicium», admet dans un communiqué Jonas Schoelynck, premier auteur de l’étude. Mais les hippopotames se font de moins en moins nombreux et « à long terme, il y aura probablement un problème. Si les diatomées n’ont pas assez de silicium, elles seront remplacées par des algues nuisibles, ce qui aura toutes sortes de conséquences comme le manque d’oxygène et la mort de poissons. Or la pêche est une source de nourriture importante pour les populations du lac Victoria. » Sans crottes d’hippopotames, les diatomées pourraient disparaître ; les poissons mourir ; et les hommes avoir faim.

    Source :lefigaro.fr

     

     


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  • BRACONNAGE TOUJOURS....

     

    Ouganda: saisie d'ivoire et d'écailles de pangolin, deux Vietnamiens arrêtés

     

    Les autorités ougandaises ont annoncé jeudi la saisie de plus de 700 pièces d'ivoire et des centaines d'écailles de pangolin dissimulées dans des troncs d'arbre ainsi que l'arrestation de deux Vietnamiens dans cette affaire.

    Des agents de l'autorité fiscale ougandaise (URA) ont repéré trois conteneurs suspects lors de leur entrée dans le pays depuis le Soudan du Sud, et les ont suivis jusqu'à un entrepôt dans la capitale, Kampala, où ils ont saisi leur contenu et arrêté deux Vietnamiens.

    "Dans un seul conteneur, il y avait plus de 700 morceaux d'ivoire et plus de 200 écailles de pangolin", a déclaré Vincent Seruma, porte-parole de l'URA. "Nous nous attendons à retrouver des milliers d'écailles". "Les troncs étaient creux et avaient été remplis d'ivoire et d'écailles de pangolin. Ils avaient ensuite été scellés avec des tonnes de cire".

    Les autorités ougandaises pensent que les trois conteneurs avaient commencé leur voyage en République démocratique du Congo (RDC). "Ces énormes cargaisons viennent souvent de RDC ou de Centrafrique, à la faveur de l'anarchie qui y règne, et la contrebande qui passe par l'Ouganda est élevée".

    L'URA a précisé sur Twitter que les deux Vietnamiens arrêtés seraient poursuivis notamment pour non-déclaration de marchandises illégales.

    La valeur de la cargaison n'a pas été établie. M. Seruma a toutefois rappelé qu'un pangolin vivant retrouvé par les autorités ougandaises en 2018 avait été évalué à 10.000 dollars (8.750 euros).

      Le commerce illégal d'ivoire est la troisième forme de trafic le plus rentable après les stupéfiants et les armes. Le trafic est alimenté par la demande en Asie et au Moyen-Orient, où les défenses d'éléphant sont utilisées dans la médecine traditionnelle et en ornementation.

    Les éléphants sont dès lors décimés par le braconnage. Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la population des éléphants d'Afrique vient d'enregistrer sa plus importante chute depuis 25 ans: le continent compte environ 415.000 éléphants, soit 111.000 de moins que lors de la dernière décennie. Et le massacre continue au rythme vertigineux d'environ 30.000 éléphants par an.

    Quant au pangolin, la demande asiatique croissante a renforcé la menace pesant sur cet animal, une des espèces protégées les plus braconnées au monde, selon l'UICN.

    Les écailles du pangolin sont utilisées en médecine traditionnelle chinoise et sa viande est appréciée dans plusieurs pays d'Asie et d'Afrique.

    Le commerce international de huit espèces (quatre asiatiques et quatre africaines) de ces petits mammifères longs de 30 cm à 80 cm est interdit par la convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES). Certaines espèces sont classées "en danger", d'autres "en danger critique".

    Source : AFP

     

     


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    Deux soeurs nigérianes créent une crème solaire pour peau noire

     

    Deux entrepreneures nigérianes ont lancé une gamme de crèmes solaires destinées spécifiquement aux personnes de race noire.

    Les deux sœurs, Chinelo Chidozie et Ndidi Obidoa, ont créé la marque cosmétique baptisée « Bolden » qui est axée sur la communauté et comporte des produits à base de noix de karité provenant du Burkina Faso. Elles méritent toutes les félicitations pour cette initiative remarquable.

    Cette gamme de produits cosmétiques vient augmenter les possibilités de solutions vis-à-vis des difficultés auxquelles sont confrontées les personnes de race noire en ce qui concerne les produits de beauté et pour les soins de la peau. Bolden est centré sur les femmes de couleur et leurs besoins particuliers en matière de soins de la peau, lesquels besoins sont souvent négligés. Parmi ces préoccupations souvent ignorées, on compte l’hyperpigmentation qu’entraine une exposition au soleil sans écran solaire.

    « Beaucoup de Noirs ne mettent pas de crème solaire parce qu’ils ne perçoivent pas immédiatement les dégâts des rayons du soleil : il y a dans la communauté noire un problème de sensibilisation au sujet des crèmes solaires, dit Chinelo dans une interview avec OkayAfrica. Parce que le cancer de la peau n’affecte pas autant les personnes de couleur que celles à la peau blanche, il est d’autant plus dangereux pour la peau noire qu’il ne se détecte souvent que lorsqu’il est déjà à un stade avancé ».

    Chinelo, parlant à Alan Kasujja de Newsday, a également évoqué comment elle s’est rendu compte du vide qui existait sur le marché : « J’étais en congé et il faisait soleil. Souhaitant me procurer de la crème solaire, je me suis rendue au magasin, mais aucun des produits disponibles ne convenait à ma peau. Ils laissaient une pâte blanchâtre sur ma peau et n’étaient pas mettables ».

    « En tant que marque créée par des femmes noires, notre but est de donner le courage à des femmes semblables à nous d’embrasser avec assurance leur beauté en concevant des produits qui conviennent aux femmes de couleur » — Bolden.

    Les conceptions erronées les plus courantes 

    Il existe un certain nombre de conceptions erronées à propos des soins de la peau en ce qui concerne les peaux noires et brunes. Vu les propriétés dermatologiques particulières de ces peaux, il est facile de croire à de telles conceptions erronées, parmi lesquelles on compte les suivantes :

    Les Noirs n’ont pas besoin de crème solaire : la mélanine a beau pouvoir prévenir les coups de soleil, elle ne protège pas contre les dégâts provoqués par les rayons ultraviolets, lesquels peuvent être nocifs et ne devenir visibles que beaucoup plus tard. Par conséquent, la protection contre les rayons UV est recommandée pour tout type de peau.

    Les Noirs ne sont pas prédisposés au cancer de la peau : si vous ne protégez pas votre peau contre les rayons UV, vous risquez de développer une maladie liée à la peau (y compris le cancer), peu importe votre couleur de peau.

    Les produits anti-âge sont facultatifs pour les peaux noires : bien que la peau noire soit plus lente à montrer des signes de vieillissement, elle n’est pas moins susceptible de développer des rides, des points noirs, un teint non uniforme, etc.

    En plus de ces conceptions erronées sur la peau noire et les dégâts subis par la peau, une des raisons pour lesquelles des personnes de race noire tendent à se passer de crème solaire s’explique par le fait que la plupart des marques de crème solaire laissent sur les peaux non blanches une couche blanchâtre. « [Quand j’achète des produits de beauté] Je me pose toujours la question de savoir “Ce produit laissera-t-il sur moi un masque blanc ?” Et puis je me rends compte que quiconque a conçu cette crème solaire ne m’avait pas à l’esprit… En tant que consommateurs, nous sommes très habitués à essayer des produits pour voir s’ils nous conviendront. En 2017, ce n’est pas acceptable », laisse entendre Chinelo.

    Les Noirs et le cancer de la peau

    Parce que les Noirs sont moins susceptibles de développer un cancer de la peau que les Blancs, ils enregistrement un taux de décès liés à cette maladie nettement plus élevé. En effet, selon une étude menée en 2016, les Noirs sont plus susceptibles de recevoir un diagnostic de mélanomes en phase terminale, avec le pire pronostic vital et le taux de survie global le plus bas.

    Chidozie n’a pas manqué d’indiquer ce fait à OkayAfrica, avançant que : « Il y a dans la communauté noire un problème de sensibilisation au sujet des crèmes solaires. Parce que le cancer de la peau n’affecte pas autant les personnes de couleur que celles à la peau blanche, il est d’autant plus dangereux pour les Noirs qu’il ne se détecte souvent que lorsqu’il est déjà à un stade avancé ».

     

    Soins de peau noire, façon Bolden

    Cette marque s’est donné une mission des plus importantes, « contribuer à l’enrichissement des conversations à l’échelle mondiale au sujet des normes inclusives de beauté — des normes avec lesquelles les femmes et les filles à la peau noire et brune partout dans le monde se sentiront fortifiées et libres de célébrer la beauté naturelle de leur peau ».

    Les produits de la marque Bolden regorgent d’ingrédients qui, de façon naturelle, éclaircissent les points noirs, diminuent les ridules et améliorent le teint et la texture de la peau. Les utiliser régulièrement devrait réduire visiblement les décolorations de la peau dues à acné, aux dégâts provoqués par le soleil et au vieillissement.

    Nous avons tous hâte de lire les évaluations de ces produits et de nous joindre à un mouvement initié par et pour des Noirs et ayant comme objectif des soins plus sains pour les peaux noires.

    Source :thisisafrica.me


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  • AMEN ......

     

    Zimbabwe : un pasteur arrêté pour vente de tickets … pour le paradis

      Le 28 juin dernier, le pasteur Tito Wats a été arrêté par la police zimbabwéenne pour crime financier. Le pasteur demandait à ses paroissiens de l’argent en échange de tickets leur ouvrant les portes du paradis.

    Rejoindre la demeure du Père se mérite... et peut coûter très cher pour les membres de la congrégation du pasteur Tito Wats au Zimbabwe. Pour les pécheurs il fallait débourser quelque 500 $ pour acquérir un laissez-passer pour le jardin d’Eden. Un prix particulièrement élevé pour ce pays où le salaire moyen avoisine les 2 dollars par jour. Pourtant, ils seraient des milliers à avoir fait confiance au pasteur Wats et à sa femme. Interpellé par la police pour « crime financier » puis interrogé, Tito Wats aurait déclaré se sentir « persécuté parce qu’il fait le travail de Dieu ».

    Le pasteur se serait justifié en expliquant aux services de police avoir été personnellement informé par Jésus-Christ lors de leur rencontre, que ces tickets « en or pur » garantissaient aux fidèles leur salut.

    Source : Paris Match

     


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  • BONNE IDÉE??

     

    Au Kenya, bientôt la peine de mort pour les braconniers

    La peine de mort : c'est le sort que le gouvernement kenyan entend réserver aux chasseurs d'ivoire. Pour ce pays d'Afrique, la protection des animaux sauvages passe par l’arrêt pur et simple du braconnage.

    Un arsenal législatif dissuasif qui n’a pas suffi à éradiquer le braconnage

    Le Kenya a déclaré la guerre à ses braconniers. Dans le viseur du gouvernement : les chasseurs d'ivoire qui s'en prennent aux éléphants et aux rhinocéros pour leurs cornes et leurs défenses.En 2017, 69 éléphants et 9 rhinocéros ont été abattus par les braconniers. Un véritable fléau national que le pays espère réduire à néant afin de lutter contre la disparition de son incroyable faune sauvage.

    Au Kenya, la question du braconnage est prise très au sérieux et, si la peine de mort venait à être instaurée, elle viendrait durcir encore plus une politique répressive menée depuis maintenant plusieurs années. Depuis 2013 en effet, une loi sur la conservation de la faune prévoit une amende de 170.000 € à l’encontre de ceux qui tuent pour de l’ivoire ou des peines de prison à vie.

    Le dernier rhinocéros blanc du Nord s’est éteint en mars 2018

    Mais cet arsenal de mesures, pourtant dissuasif, n’a pas suffi à éradiquer les cas de braconnage et les autorités kenyanes se battent donc aujourd’hui pour que la peine de mort fasse cesser ces massacres d’animaux. La lutte n'est pas que législative puisque sur le terrain, une véritable armée de rangers dispose de moyens considérables censés réduire le champ d’action des braconniers : vidéos thermiques, balises dans les cornes des rhinocéros, chiens dressés pour la détection des braconniers…

    Le ministère du Tourisme et de la Protection des espèces explique que les efforts menés quotidiennement sur le terrain auraient permis de réduire de 85% le braconnage des rhinocéros et de 78% celui des éléphants. Mais en mars dernier, le Kenya a vu mourir le dernier rhinocéros blanc du Nord, et donc s’éteindre cette race.

    Source :m6meteo


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