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  • PARC MARIN DES MANGROVES

     

     

     

     

    Parc marin des mangroves (Kongo central)

     

    Le Parc Marin des Mangroves est une réserve naturelle intégrale adossée à l’Océan Atlantique, à l’extrême Centre-Ouest de la République Démocratique du Congo.

    Le Parc Marin des Mangroves couvre une superficie de 76.000 ha incluant une bande de 2 km dans l’Océan Atlantique, s’étendant de la côte vers le large et bordant tout le littoral congolais long de 37 km.

    Situé à l’embouchure du majestueux et mythique fleuve Congo, cette réserve justifie sa nécessité de conservation de par son écosystème unique en République Démocratique du Congo. Celui-ci est constitué d'une forêt de mangroves dont l'importance est capitale pour assurer la stabilité de tout l'espace côtier.  De plus, il s'agit ni plus ni moins que de la plus grande nurserie assurant la pérennité de la réserve halieutique du littoral congolais.

    Le Parc Marin des Mangroves est situé dans la province du Kongo Central, non loin de la ville de Muanda.  Les villes les plus proches sont Soyo et Cabinda (en Angola), ainsi que Boma capitale historique de l'Etat Indépendant du Congo (1885-1908).  La grande métropole de Kinshasa est accessible par route et se situe à environ 600 kilomètres de Muanda.  La route qui relie les deux villes, appelée nationale 1, quitte le port de Banana, passe par Muanda et traverse les villes de Matadi et de Boma avant d'atteindre Kinshasa.  Ces deux villes traversées sont, avec Banana, les trois ports maritimes de la République Démocratique du Congo.

    L'embouchure qui sépare la pointe de Banana de la pointe de Soyo est longue de 8 km. A cet endroit, le fleuve Congo se jette dans l'Océan Atlantique, y déversant chaque seconde une moyenne de 40.000 mètres cubes d'eau douce, soit environ 3,5 milliards de mètres cubes en 24 heures.  Un cube de plus de 1500 mètres de côté se déverse donc chaque jour à cet endroit.  Cette masse d'eau a creusé au fil du temps une fosse, véritable canyon sous-marin appelé "gouf".  Ayant une profondeur de 500 à 4000 mètres et s'étendant sur près de 400 kilomètres, le gouf du fleuve Congo est bien visible sur les photos satellitaires.

    Une faune surprenante

    La faune exceptionnelle du Parc Marin des Mangroves inclus le lamantin d’Afrique, un sirénien fréquentant les eaux douces bordant l’océan atlantique (entre le Sénégal et l’Angola) et cousin du lamantin de Floride.  Ce mammifère aquatique est à l'origine du mythe européen des sirènes.  Par contre la fameuse sirène africaine nommée "Mami Wata" semble être une légende récente car son nom dériverait en fait de l'anglais "Mamy Water".

    Sur les sept espèces de tortues marines existantes au monde, deux espèces viennent se reproduire régulièrement sur le littoral congolais faisant partie intégrante du parc, tandis que trois autres espèces sont aperçues sporadiquement.  Parmi ces deux espèces figure la tortue Luth (Dermochelys coriacea) dont les plus grands spécimens peuvent peser plus de 950 kg, en faisant définitivement le reptile le plus lourd au monde.  La rencontre avec ce géant des mers reste une expérience inoubliable.

    De nombreux poissons d’eau douce et d’eau de mer peuplent les mangroves. De récentes études ont démontré que 80% des espèces de poissons consommés par l’homme se retrouvent dans la mangrove au moins pendant un cycle de leur vie (naissance, croissance, reproduction).

    Une flore insolite

    La flore du Parc est principalement constituée de palétuviers et de plantes endémiques à la région côtière du golfe de Guinée. Cette flore maritime est d'une grande importance dans la stabilité du littoral, garantissant une protection contre l'érosion consécutive à la montée des eaux océaniques.

    Les forêts de mangroves sont composées de végétaux très spécifiques.  Ceux-ci, principalement ligneux et à l'aspect insolite, sont perchés sur des racines aériennes en arceaux comparables à des échasses.  La mangrove fixe ainsi les sols grâce cette multitude de racines.

    Ces arbres qui ont en permanence leurs racines plongées dans l'eau, reposent sur un sol meuble, instable et fertile. Le sol des mangroves est enrichi tant par les alluvions provenant du fleuve, que par les sédiments provenant de l'océan grâce aux marées.

    Cet apport permanent de nutriments enclenche un processus comparable à la digestion.  Une odeur très désagréable constituée de sulfures se dégage et apporte la preuve de cette transformation permanente mais cependant vitale pour la santé de la mangrove.

    Les attraits du Parc

     Le Parc Marin des Mangroves ne laisse personne indifférent car les attraits spectaculaires de cette aire protégée sont nombreux, nous citerons :

    L’île aux perroquets, où vit une colonie de plus de 300 perroquets, est très attrayante.

    La visite aux derniers hippopotames du Kongo-Central à Luango-Nzambi permet de sillonner la partie du Parc jouxtant la ville de Boma riche en faune aviaire.

    La vision nocturne des lamantins est maintenant garantie pour les visiteurs passant la nuit sur l'ile aux coquillages de Kimwabi.

    La possibilité d'accompagner nos patrouilles nocturnes pour le bagage des tortues marines et la collecte des œufs à transplanter en écloserie, mais seulement durant la saison de ponte qui court de novembre à février.

    La randonnée à l’ile aux crabes et la visite du camp-prison de Bulambemba est impressionnante.

    La visite des villages aux habitations traditionnelles faites à partir du palmier raphia et posées sur des montagnes de coquilles d’huitres d’eau douce blanchies au soleil en ravira plus d'un.

    La plongée avec les pêcheurs d’huitre d’eau douce est une activité peu banale qui surprend autant les plongeurs et plongeuses que nos touristes.

     Plusieurs petites îles où campent des familles de pêcheurs sont visibles et accessibles sur le parcours.

    C'est sur Kimwabi, l'une de ces îles, jonchée de coquilles d'huîtres, qu'il est possible de loger. Deux paillotes pour 4 à 6 personnes sont disponibles avec matelas.

    Un repas à base d'huîtres et de crevettes vous sera mitonné par les mamans.

    Sources :

    mangroves-congo.net

    congo-autrement.com

     

     

     

     

     


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  • CHOLERA

     

    RDC : le choléra officiellement déclaré dans le Haut-Katanga

    Le ministre provincial de la Santé, Dr Modeste Baloy, a officiellement déclaré, vendredi 18 janvier, l’épidémie de choléra dans le Haut Katanga. Lors d’un point de presse organisé à Kinshasa, il a indiqué que depuis le mois d’août dernier, plus de 1 000 cas ont été enregistrés dont 64 décès parmi lesquels 29 à Lubumbashi

    « La courbe épidémiologique montre depuis le 24 août 2018 un nombre excessif et croissant des cas soit un total de 1 304 malades enregistrés et 64 décès dont 42 intra hospitaliers et 22 communautaires », a-t-il dit.

    D’autres zones de santé à travers la province enregistrent aussi des cas de choleras, c’est notamment Pweto et Mufunga Sapwe dans le territoire de Mitwaba.

    « Au regard des cas suspects de cholera enregistrés à Kapolowe au village 65, village Lukutwe 5 échantillons ont été prélevés dont 1 a été confirmé positif par le laboratoire de l’institut national de recherche. C’est à partir de ce contact que le cholera s’est ensuite propagé dans la ville de Lubumbashi et dans d’autres territoires », a précisé Dr Modeste Baloy.

    Il a assuré que face à cette situation, le ministère de la Santé a mis sur pied un plan de riposte pour combattre cette épidémie.

    « Plusieurs axes stratégiques de commandes d’urgence sont mis en place, notamment des commandes en médicament, intrants et le renforcement des mesures de préventions afin de contribuer à l’amélioration de l’état de santé des populations par la réduction de la morbidité et de la mortalité attribuable au cholera et aux maladies liées à l’eau, l’hygiène et l’assainissement », a poursuivi Dr Modeste Baloy.

    Source :radiookapi.net 

     

     


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  • Carica papaya

     

    Carica papaya

     

    Nom vulgaire: Papayer

    Noms africains - Wolof: papayo

    - Bambara: papiu, papia

    - Peuhl: papayi, papayo

     

    DESCRIPTION

     

    C'est un petit arbre fruitier atteignant 2 à 10 mètres de hauteur à fût droit. Les feuilles sont groupées vers le sommet. Toutes les parties de la plante contiennent du latex. Le papayer est le plus souvent dioïque. Le fruit charnu est une baie ovoïde, de grosseur, de forme et de couleur variables selon les variétés. Il est

    à remarquer que l'arbre étant dioïque, on ne sait pas en plantant les graines si l'on va avoir un arbre femelle ou mâle. Si les fruits semblent peu abondants, il est habituel de fendre à coup de machette transversalement en bas et du côté du soleil le tronc de l'arbre. Ceci permet paraît-il de transformer un arbre mâle et stérile en un arbre qui donne des fruits.

     

    Carica papaya

    Carica papaya

     

    AIRE DE DISTRIBUTION

     

    C'est une plante originaire de l'Amérique Centrale introduite et cultivée autour des villages et dans les jardins africains.

     

    Carica papaya

     

    UTILISATION

     

    Anti-ictérique (toutes les parties de la plante: feuilles, fruits et écorces)

    Vermifuge (latex des fruits)

    Diurétique (racines et feuilles).

    Effet désinfiltrant et anti-inflammatoire

    Insuffisance gastrique et duodénale. Les infusions de feuilles permettent de traiter les ballonnements et autres problèmes digestifs.

    La papaïne permet de soulager la névralgie du nerf sciatique due à une hernie discale

    En usage externe par cataplasmes, la papaïne brute permet de soigner les blessures infectées, les ulcères, les furoncles.

    Le latex frais est utilisé pour traiter les verrues et les cors.

    La papaye protège de l'induction du cancer du côlon.

     

     

     



     

     


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