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    Prison de Goma

     

    Prison centrale de Goma: les détenus se nourrissent des épluchures des pommes de terre 

     

    Les conditions de détention au sein de la prison centrale de Munzenze à Goma sont plus qu’exécrables, ont indiqué des témoins, ce samedi 17 décembre. Entassés dans la cour centrale de cette maison pénitentiaire, certains détenus tentent d’apaiser leur faim, en se nourrissant des écorces de haricot décortiqué ou des épluchures des pommes de terre qu’ils négocient auprès d’autres détenus nantis, en contrepartie de certains services.

    Le pasteur à l’église 5ème Celpa Salem, Balola Bisimwa, qui a assisté à cette scène, se dit très indigné:

    «Les prisonniers sont mal traités là-bas. Ils se nourrissent des écorces de haricot. J’ai vu qu’ils étaient bien entassés comme des fourmis (…) Comme toutes les cellules de la prison sont occupées, on laisse les autres détenus dehors comme des chèvres. Qu’il pleuve ou qu’il neige, ils sont là-bas

    La promiscuité constitue l’une des causes des maladies dans cette maison carcérale. Plus de cinq cents de neuf cents détenus étaient malades, en décembre 2010, selon des sources médicales locales.

    A ce jour, la prison centrale de Munzenze compte plus de mille détenus; alors qu’elle ne dispose que d’une capacité de cent cinquante personnes. Radio Okapi n’est pas parvenue à joindre le chef de division de la justice pour avoir sa réaction, à ce sujet.

    Le désengorgement des maisons carcérales du Nord-Kivu, décidé par les autorités politico-judiciaires provinciales, avait conduit à la libération, en décembre 2010 à Beni et Goma, de plus d’une centaine de personnes détenues pour des infractions bénignes.

    Cette mesure constituait un cadeau de fin d’année offert à quelques détenus, avait souligné le chef de division de Justice et Garde des sceaux, Lydie Masika.

    Source : radiooakpi 

     


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    Arbre du voyageur

     

    L’arbre du voyageur ou ravenale ou ravinala (Ravenala madagascariensis) est une plante tropicale de la famille des Strelitziaceae, originaire de Madagascar.

    Ravinala est le nom malgache de l'arbre. Son nom vernaculaire dans les langues occidentales viendrait du fait que l'eau conservée dans la gaine foliaire à la base de ses feuilles permet au voyageur de se désaltérer (malgré les insectes et les feuilles mortes s'y trouvant...).

    Originaire de Madagascar, l'arbre du voyageur fait partie de la famille des Strelitziacées. Ce n'est pas un arbre (au sens botanique du terme), mais une plante herbacée au stipe lacunaire, ce qui le fait parfois ressembler à un palmier. De par sa forme et sa taille, il se repère de loin. Adulte, le stipe mesure environ dix mètres de hauteur, ce qui porte sa hauteur totale à environ 20 m.

    Ses vastes feuilles sont disposées en éventail, dans un même plan. Leur base en forme de coupe retient l'eau de pluie dans laquelle de nombreux moustiques viennent pondre. A Madagascar, ces réservoirs d'eau hébergent des espèces très originales qui sont inféodées à ce microhabitat (batraciens, coléoptères et moustiques). Le pétiole est plus long que le limbe.

    Lorsqu'il fleurit, il produit de grandes fleurs blanches, à 3 sépales, 3 pétales et 6 étamines, dans des spathes de 15-20 cm. À Madagascar, la floraison commence en septembre. La pollinisation est assurée par les chauve-souris et les lémuriens.

    Les fruits sont des capsules à 6 loges, ressemblant à des bananes ligneuses, contenant de nombreuses graines entourées de fibres d'un bleu intense qui attirent les oiseaux.

    Utilisations

    Sur la côte Est de Madagascar, ses différentes parties sont utilisées comme matériaux pour la construction des cases végétales traditionnelles, fraîches et fonctionnelles. Les pétioles fendus, appelés falafa, servent à confectionner des panneaux muraux. Les feuilles une fois séchées, appelées raty, sont utilisées pour la réalisation des couvertures et enfin du tronc, on tire des planches souples, appelées rapaka, avec lesquelles on fabrique le plancher.

    C'est un emblème de Madagascar, stylisé sur les avions de la compagnie aérienne nationale.

    Il fournit une matière grasse comestible, un peu comme l'arbre à beurre des pays tropicaux.

    Un coup de machette sur la base du tronc fait couler une sève particulièrement liquide dont le goût est proche de l'eau. Il est possible de récupérer un litre par coup de machette après la saison des pluies, quand l'arbre est gorgé d'eau.

     


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